(Xinhua/Pan Siwei)

NAIROBI, 29 août (Xinhua) -- Le président sénégalais Macky Sall a exprimé lundi son soutien le plus vif au chemin de fer à écartement standard (SGR) construit entre la ville portuaire kenyane de Mombasa et la capitale du pays, Nairobi, un projet financé par la Chine.

En visite sur le site du chantier du projet SGR en périphérie de Nairobi, en compagnie de plusieurs ministres, M. Sall a déclaré que ce mégaprojet d'infrastructure contribuait au programme de transformation socioéconomique de l'Afrique.

"La Chine a apporté une contribution importante au progrès économique en Afrique par le développement des infrastructures. Nous avons besoin de routes, de lignes de chemin de fer, de ponts et de centrales électriques pour réaliser la croissance", a indiqué M. Sall.

De hauts responsables kenyans et l'ambassadeur de Chine au Kenya, Liu Xianfa, se sont joints au président sénégalais lors de sa tournée pour évaluer les progrès dans la mise en œuvre du projet SGR.

Étaient également présents des cadres de la compagnie chinoise China Road and Bridge Corporation (CRBC), qui réalise ce projet de ligne de chemin de fer à grande vitesse de 472 kilomètres.

Le chemin de fer moderne financé par la Chine reliera à terme le Kenya aux pays voisins, et il est une inspiration pour les autres pays africains qui souhaitent se projeter dans l'avenir, a commenté M. Sall.

"Je me réjouis des progrès dans la réalisation du projet SGR, qui est conforme à la vision continentale de développer de grands projets d'infrastructures pour renforcer le commerce, l'intégration et l'industrialisation", a-t-il fait savoir.

Le projet SGR est un excellent modèle de coopération Chine-Afrique dans la modernisation des infrastructures de transport, a-t-il ajouté.

M. Sall a déclaré aux journalistes qu'il présenterait la position commune de l'Afrique au rassemblement des dirigeants de grandes économies lors du sommet du G20 qui doit avoir lieu prochainement dans la ville de Hangzhou dans l'est de la Chine en septembre.

Il a réaffirmé que l'Afrique recherchait des partenariats stratégiques plutôt que des aides étrangères pour se propulser au niveau supérieur de progrès socioéconomique.