La Commission européenne refuse de discuter du Brexit tant que Londres n'aura pas officiellement initié la procédure de sortie

Publié le 2016-08-18 à 02:33 | french.xinhuanet.com

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BRUXELLES, 17 août (Xinhua) -- La Commission européenne (CE) a déclaré mercredi qu'elle ne s'impliquerait pas dans les débats concernant les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) tant que Londres n'aura pas invoqué l'Article 50, qui permet de déclencher officiellement les pourparlers sur les conditions de sortie du bloc européen.

La Commission ne participera à aucune discussion préparatoire avec le Royaume-Uni tant que le Conseil européen n'aura pas été officiellement notifié par le biais de l'Article 50, a déclaré la porte-parole de la CE Natasha Bertaud au cours d'une conférence de presse de routine.

Elle a tenu ces propos après avoir été interrogée sur la possibilité pour le Royaume-Uni de conserver un "statut spécial" après le Brexit. Le sujet a été abordé mardi par Michael Roth, secrétaire d'Etat allemand chargé des affaires européennes.

"Nous avons déjà dit qu'il n'y aurait aucune négociation sans notification officielle, et nous restons pour le moment sur cette position", a déclaré Mme Bertaud à la presse, ajoutant que la Commission européenne, qui est l'organe exécutif de l'UE, ne souhaitait pas commenter les diverses spéculations qui ont cours sur le sujet.

Le ministre allemand souhaite maintenir ouverte la possibilité pour le Royaume-Uni d'obtenir un "statut spécial" dans ses relations avec l'UE, et a déclaré que le Royaume-Uni devait être prêt à initier les pourparler sur le Brexit avec Bruxelles dès le début de l'année prochaine, a rapporté la presse britannique.

"Etant données les dimensions, l'importance et la longue appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, celui-ci bénéficiera sans doute d'un statut spécial, qui n'aura que peu en commun avec celui des pays qui n'ont jamais appartenu à l'UE", a déclaré M. Roth selon la presse.

La Commission a également refusé de s'exprimer sur la date éventuelle de l'activation de l'Article 50 par le Royaume-Uni.

"Nous avons déjà exprimé notre position et celle de la Commission sur le recours à l'Article 50, et je ne vais pas me mettre à commenter les commentaires faits par d'autres ministres à travers l'Europe", a déclaré Mme Bertaud.

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La Commission européenne refuse de discuter du Brexit tant que Londres n'aura pas officiellement initié la procédure de sortie

Publié le 2016-08-18 à 02:33 | french.xinhuanet.com

BRUXELLES, 17 août (Xinhua) -- La Commission européenne (CE) a déclaré mercredi qu'elle ne s'impliquerait pas dans les débats concernant les futures relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) tant que Londres n'aura pas invoqué l'Article 50, qui permet de déclencher officiellement les pourparlers sur les conditions de sortie du bloc européen.

La Commission ne participera à aucune discussion préparatoire avec le Royaume-Uni tant que le Conseil européen n'aura pas été officiellement notifié par le biais de l'Article 50, a déclaré la porte-parole de la CE Natasha Bertaud au cours d'une conférence de presse de routine.

Elle a tenu ces propos après avoir été interrogée sur la possibilité pour le Royaume-Uni de conserver un "statut spécial" après le Brexit. Le sujet a été abordé mardi par Michael Roth, secrétaire d'Etat allemand chargé des affaires européennes.

"Nous avons déjà dit qu'il n'y aurait aucune négociation sans notification officielle, et nous restons pour le moment sur cette position", a déclaré Mme Bertaud à la presse, ajoutant que la Commission européenne, qui est l'organe exécutif de l'UE, ne souhaitait pas commenter les diverses spéculations qui ont cours sur le sujet.

Le ministre allemand souhaite maintenir ouverte la possibilité pour le Royaume-Uni d'obtenir un "statut spécial" dans ses relations avec l'UE, et a déclaré que le Royaume-Uni devait être prêt à initier les pourparler sur le Brexit avec Bruxelles dès le début de l'année prochaine, a rapporté la presse britannique.

"Etant données les dimensions, l'importance et la longue appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, celui-ci bénéficiera sans doute d'un statut spécial, qui n'aura que peu en commun avec celui des pays qui n'ont jamais appartenu à l'UE", a déclaré M. Roth selon la presse.

La Commission a également refusé de s'exprimer sur la date éventuelle de l'activation de l'Article 50 par le Royaume-Uni.

"Nous avons déjà exprimé notre position et celle de la Commission sur le recours à l'Article 50, et je ne vais pas me mettre à commenter les commentaires faits par d'autres ministres à travers l'Europe", a déclaré Mme Bertaud.

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