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L'Inde devrait se joindre à la Chine pour mettre de côté les différends et forger un partenariat plus étroit avec Beijing(COMMENTAIRE)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-08-12 à 19:11

BEIJING, 12 août (Xinhua) -- Il est évident que deux pays ne peuvent pas s'entendre sur tout. C'est pourquoi l'Inde serait bien avisée de voir au-delà de ses différends avec la Chine.

Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi entame vendredi une visite de trois jours en Inde, la première du chef de la diplomatie chinoise dans le pays depuis deux ans.

Beaucoup estiment que cette visite vise à atténuer les différends entre les deux plus grands pays en développement au monde et leur permettra d'établir un consensus à l'approche de deux sommets importants, ceux du G20 en Chine et du BRICS en Inde.

A l'heure où Beijing et New Delhi se dirigent vers une période intense de rencontres diplomatiques de haut niveau qui pourraient bien définir l'avenir de leur partenariat, les deux pays doivent travailler ensemble pour mettre leurs désaccords de côté.

L'Inde a accusé à tort la Chine d'avoir empêché son entrée dans le Groupe des fournisseurs nucléaires (GFN).

Jusqu'à présent, aucun pays non signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n'a adhéré au GFN. De nombreux membres du groupe, qui vise à contrôler la circulation des biens et technologies nucléaires dans le monde, émettent des réserves quant à l'acceptation d'un pays non signataire du traité au sein du groupe.

Toutefois, New Delhi ne devrait pas se décourager, car la porte du GFN n'est pas close. Mais les négociations futures porteront en priorité sur la préservation d'un mécanisme international de non-prolifération nucléaire, dans laquelle l'Inde a un grand rôle à jouer.

Dans un communiqué conjoint publié par les ministres des Affaires étrangères chinois, indien et russe à l'issue de leur rencontre à Moscou plus tôt cette année, l'Inde avait déclaré que la question de la mer de Chine méridionale devrait être réglée à travers des négociations entre les parties concernées.

Etant donné que la question de la mer de Chine méridionale touche aux intérêts nationaux de la Chine, Beijing espère que l'Inde comprend ses inquiétudes et continuera à jouer un rôle constructif dans le maintien de la paix et de la stabilité en Asie-Pacifique.

En même temps, les deux économies aux croissances les plus rapides au monde devraient tirer parti de l'élan positif qu'a connu leurs relations bilatérales ces dernières années afin d'approfondir la coopération, en particulier dans les échanges et le commerce, et renforcer leur partenariat.

En ces temps de faible reprise économique mondiale, les deux pays devraient s'unir pour combattre le protectionnisme et déployer des efforts substantiels en vue de mettre de l'ordre dans l'économie mondiale à l'occasion des deux sommets à venir et au-delà.

En tant que grands marchés émergents, les deux nations peuvent faire porter la voix du monde en développement et rendre le système de gouvernance économique mondial plus juste et équitable en joignant leurs forces.

Les deux pays les plus peuplés des BRICS ont un grand potentiel de coopération dans la recherche de solutions aux problèmes les plus urgents auxquels le monde est confronté, tels que le changement climatique, la lutte contre le terrorisme et la sécurité alimentaire.

La Chine et l'Inde sont des partenaires, et non des rivales. Tant qu'elles traiteront leurs différends avec sincérité et diplomatie, les relations bilatérales continueront de s'améliorer et les deux pays deviendront une force positive pour le monde.

 
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L'Inde devrait se joindre à la Chine pour mettre de côté les différends et forger un partenariat plus étroit avec Beijing(COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2016-08-12 à 19:11

BEIJING, 12 août (Xinhua) -- Il est évident que deux pays ne peuvent pas s'entendre sur tout. C'est pourquoi l'Inde serait bien avisée de voir au-delà de ses différends avec la Chine.

Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi entame vendredi une visite de trois jours en Inde, la première du chef de la diplomatie chinoise dans le pays depuis deux ans.

Beaucoup estiment que cette visite vise à atténuer les différends entre les deux plus grands pays en développement au monde et leur permettra d'établir un consensus à l'approche de deux sommets importants, ceux du G20 en Chine et du BRICS en Inde.

A l'heure où Beijing et New Delhi se dirigent vers une période intense de rencontres diplomatiques de haut niveau qui pourraient bien définir l'avenir de leur partenariat, les deux pays doivent travailler ensemble pour mettre leurs désaccords de côté.

L'Inde a accusé à tort la Chine d'avoir empêché son entrée dans le Groupe des fournisseurs nucléaires (GFN).

Jusqu'à présent, aucun pays non signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) n'a adhéré au GFN. De nombreux membres du groupe, qui vise à contrôler la circulation des biens et technologies nucléaires dans le monde, émettent des réserves quant à l'acceptation d'un pays non signataire du traité au sein du groupe.

Toutefois, New Delhi ne devrait pas se décourager, car la porte du GFN n'est pas close. Mais les négociations futures porteront en priorité sur la préservation d'un mécanisme international de non-prolifération nucléaire, dans laquelle l'Inde a un grand rôle à jouer.

Dans un communiqué conjoint publié par les ministres des Affaires étrangères chinois, indien et russe à l'issue de leur rencontre à Moscou plus tôt cette année, l'Inde avait déclaré que la question de la mer de Chine méridionale devrait être réglée à travers des négociations entre les parties concernées.

Etant donné que la question de la mer de Chine méridionale touche aux intérêts nationaux de la Chine, Beijing espère que l'Inde comprend ses inquiétudes et continuera à jouer un rôle constructif dans le maintien de la paix et de la stabilité en Asie-Pacifique.

En même temps, les deux économies aux croissances les plus rapides au monde devraient tirer parti de l'élan positif qu'a connu leurs relations bilatérales ces dernières années afin d'approfondir la coopération, en particulier dans les échanges et le commerce, et renforcer leur partenariat.

En ces temps de faible reprise économique mondiale, les deux pays devraient s'unir pour combattre le protectionnisme et déployer des efforts substantiels en vue de mettre de l'ordre dans l'économie mondiale à l'occasion des deux sommets à venir et au-delà.

En tant que grands marchés émergents, les deux nations peuvent faire porter la voix du monde en développement et rendre le système de gouvernance économique mondial plus juste et équitable en joignant leurs forces.

Les deux pays les plus peuplés des BRICS ont un grand potentiel de coopération dans la recherche de solutions aux problèmes les plus urgents auxquels le monde est confronté, tels que le changement climatique, la lutte contre le terrorisme et la sécurité alimentaire.

La Chine et l'Inde sont des partenaires, et non des rivales. Tant qu'elles traiteront leurs différends avec sincérité et diplomatie, les relations bilatérales continueront de s'améliorer et les deux pays deviendront une force positive pour le monde.

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