Les salariés français sont les plus taxés d'Europe (étude)

Publié le 2016-07-26 à 20:02 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 26 juillet (Xinhua) -- Les salariés français sont les plus taxés d'Europe, avec un taux de taxation à 57,53%, révèle l'Institut Molinari dans son étude parue mardi.

"La France est désormais la championne de la fiscalité, avec 57,53% de taxation", tandis que le taux de taxation des salaires est de 45,2% en zone euro, indique l'étude de l'Institut Molinari.

Selon l'étude, il "semble que le haut niveau de dépense collective français ne soit pas associé à un supplément de bien-être permettant de justifier le différentiel de taxation".

Le fait que le taux dépasse les 50% montre que "le salarié (français) moyen n'a pas de maîtrise directe sur plus de la moitié des fruits de son travail", est-il expliqué.

Le journal Le Figaro souligne de son côté que "se contenter d'analyser la situation française par le prisme des prélèvements est réducteur", car "la mesure ne tient pas compte du niveau de service fourni par les pouvoirs publics avec le produit des impôts, ni de l'efficience du service rendu".

En effet, "dans l'Hexagone, les salariés bénéficient de nombreux services et prestations" comme

l'éducation ou encore le remboursement des dépenses de santé, note le journal.

Enfin, avec un revenu net moyen de 23 889 euros, le salarié français se classe au onzième rang de pouvoir d'achat réel dans l'Union européenne, conclut l'Institut.

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Les salariés français sont les plus taxés d'Europe (étude)

Publié le 2016-07-26 à 20:02 | french.xinhuanet.com

PARIS, 26 juillet (Xinhua) -- Les salariés français sont les plus taxés d'Europe, avec un taux de taxation à 57,53%, révèle l'Institut Molinari dans son étude parue mardi.

"La France est désormais la championne de la fiscalité, avec 57,53% de taxation", tandis que le taux de taxation des salaires est de 45,2% en zone euro, indique l'étude de l'Institut Molinari.

Selon l'étude, il "semble que le haut niveau de dépense collective français ne soit pas associé à un supplément de bien-être permettant de justifier le différentiel de taxation".

Le fait que le taux dépasse les 50% montre que "le salarié (français) moyen n'a pas de maîtrise directe sur plus de la moitié des fruits de son travail", est-il expliqué.

Le journal Le Figaro souligne de son côté que "se contenter d'analyser la situation française par le prisme des prélèvements est réducteur", car "la mesure ne tient pas compte du niveau de service fourni par les pouvoirs publics avec le produit des impôts, ni de l'efficience du service rendu".

En effet, "dans l'Hexagone, les salariés bénéficient de nombreux services et prestations" comme

l'éducation ou encore le remboursement des dépenses de santé, note le journal.

Enfin, avec un revenu net moyen de 23 889 euros, le salarié français se classe au onzième rang de pouvoir d'achat réel dans l'Union européenne, conclut l'Institut.

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