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Les Etats-Unis quittera l'OMC si elle les empêche de sanctionner les entreprises américaines qui délocalisent (Trump)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-07-25 à 05:41


Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump (Xinhua/Yin Bogu)

WASHINGTON, 24 juillet (Xinhua) -- Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a menacé dimanche de retirer les Etats-Unis de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si sa proposition de sanctionner les entreprises américaines qui délocalisent leur production à l'étranger était rejetée par l'organisation.

M. Trump a déclaré dans une interview donnée au cours de l'émission "Meet the Press" sur la chaîne NBC que s'il était élu président, il imposerait une taxe spéciale aux entreprises américaines qui délocalisent leur production à l'étranger pour revendre ensuite leurs produits aux Etats-Unis.

"S'ils licencient tout leur personnel, délocalisent leur usine au Mexique, fabriquent des climatiseurs, et essaient ensuite de revendre ces climatiseurs aux Etats-Unis, il y aura une taxe à payer", a-t-il déclaré au cours d'une interview donnée sur NBC au présentateur Chuck Todd.

Cette taxe pourrait s'élever à 15, 25 ou même 35 %, et pourrait varier selon les entreprises.

Lorsque M. Todd a souligné qu'une telle taxe ne serait sans doute pas acceptée par l'OMC, M. Trump a déclaré qu'il renégocierait avec l'OMC, et qu'en cas d'échec "les Etats-Unis se retireraient" de l'organisation.

"Ces accords commerciaux sont un désastre. L'OMC est un désastre", a déclaré le milliardaire réputé pour son franc-parler.

Au cours de l'interview, M. Trump a également réaffirmé son soutien au Royaume-Uni pour sa sortie d'Union européenne, un événement qu'il a déclaré avoir prédit avant qu'il ne se produise.

Une Europe divisée n'est pas forcément une mauvaise chose pour les Etats-Unis, dans la mesure où la principale raison pour laquelle les pays européens ont décidé de se regrouper est de dépasser commercialement les Etats-Unis, a-t-il déclaré.

"Tout ce que je dis, c'est que la raison pour laquelle ils se sont regroupés comme un consortium, c'est pour pouvoir rivaliser avec les Etats-Unis", a affirmé M. Trump.

Interrogé sur ses récentes remarques selon lesquelles la protection américaine accordée aux autres membres de l'OTAN devrait être conditionnée par leur contribution financière, Donald Trump est resté campé sur ses positions.

"Il y a l'OTAN et il y a beaucoup de pays qui ne payent pas ce qu'ils sont supposés payer, ce n'est pourtant pas grand-chose à la base, mais même ainsi ils ne payent pas", a-t-il déclaré.

Les pays qui devraient selon lui payer pour recevoir la protection des Etats-Unis comprennent notamment le Japon, l'Allemagne, la Corée du Sud et l'Arabie saoudite.

"Nous ne sommes plus le même pays aujourd'hui. Nous sommes affaiblis. Notre armée est exsangue. Nous avons des dettes énormes. Nous devons être remboursés. Nous ne pouvons pas continuer à nous comporter comme des idiots", a-t-il déclaré.

Lire aussi :

Les États-Unis n'ont aucun droit de sermonner les pays en proie aux troubles intérieurs (Trump)

WASHINGTON, 22 juillet (Xinhua) -- Le candidat républicain désigné à la présidentielle des États-Unis, Donald Trump, a déclaré que les États-Unis n'avaient aucun droit de sermonner les autres pays lorsqu'ils sont eux-mêmes secoués par des troubles dans leur pays, a rapporté jeudi New York Times.

 
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Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump (Xinhua/Yin Bogu)

WASHINGTON, 24 juillet (Xinhua) -- Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a menacé dimanche de retirer les Etats-Unis de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si sa proposition de sanctionner les entreprises américaines qui délocalisent leur production à l'étranger était rejetée par l'organisation.

M. Trump a déclaré dans une interview donnée au cours de l'émission "Meet the Press" sur la chaîne NBC que s'il était élu président, il imposerait une taxe spéciale aux entreprises américaines qui délocalisent leur production à l'étranger pour revendre ensuite leurs produits aux Etats-Unis.

"S'ils licencient tout leur personnel, délocalisent leur usine au Mexique, fabriquent des climatiseurs, et essaient ensuite de revendre ces climatiseurs aux Etats-Unis, il y aura une taxe à payer", a-t-il déclaré au cours d'une interview donnée sur NBC au présentateur Chuck Todd.

Cette taxe pourrait s'élever à 15, 25 ou même 35 %, et pourrait varier selon les entreprises.

Lorsque M. Todd a souligné qu'une telle taxe ne serait sans doute pas acceptée par l'OMC, M. Trump a déclaré qu'il renégocierait avec l'OMC, et qu'en cas d'échec "les Etats-Unis se retireraient" de l'organisation.

"Ces accords commerciaux sont un désastre. L'OMC est un désastre", a déclaré le milliardaire réputé pour son franc-parler.

Au cours de l'interview, M. Trump a également réaffirmé son soutien au Royaume-Uni pour sa sortie d'Union européenne, un événement qu'il a déclaré avoir prédit avant qu'il ne se produise.

Une Europe divisée n'est pas forcément une mauvaise chose pour les Etats-Unis, dans la mesure où la principale raison pour laquelle les pays européens ont décidé de se regrouper est de dépasser commercialement les Etats-Unis, a-t-il déclaré.

"Tout ce que je dis, c'est que la raison pour laquelle ils se sont regroupés comme un consortium, c'est pour pouvoir rivaliser avec les Etats-Unis", a affirmé M. Trump.

Interrogé sur ses récentes remarques selon lesquelles la protection américaine accordée aux autres membres de l'OTAN devrait être conditionnée par leur contribution financière, Donald Trump est resté campé sur ses positions.

"Il y a l'OTAN et il y a beaucoup de pays qui ne payent pas ce qu'ils sont supposés payer, ce n'est pourtant pas grand-chose à la base, mais même ainsi ils ne payent pas", a-t-il déclaré.

Les pays qui devraient selon lui payer pour recevoir la protection des Etats-Unis comprennent notamment le Japon, l'Allemagne, la Corée du Sud et l'Arabie saoudite.

"Nous ne sommes plus le même pays aujourd'hui. Nous sommes affaiblis. Notre armée est exsangue. Nous avons des dettes énormes. Nous devons être remboursés. Nous ne pouvons pas continuer à nous comporter comme des idiots", a-t-il déclaré.

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