Les farces politiques menées au nom "de la loi et de la justice" ne bénéficient qu'aux intérêts spéciaux de certains (COMMENTAIRE)
Publié le 2016-07-02 à 14:22 | french.xinhuanet.com
BEIJING, 2 juillet (Xinhua) -- Le monde a été le témoin d'un chaos grandissant ces dernières années, avec une recrudescence des guerres et des conflits, des fusillades de masse, des attaques terroristes, des vagues de réfugiés, mais aussi avec l'aggravation de la pauvreté et la division des sociétés. Malgré les meilleures intentions, les crises semblent se succéder.
Le soi-disant arbitrage sur la mer de Chine méridionale est une autre de ces difformités globales. Le droit international est exploité et déformé pour répondre aux intérêts privés de certains groupes ou pays.
C'est une vieille ruse qui a été utilisée à maintes et maintes reprises : des actions destructrices motivées par les intérêts spéciaux ont été menées, déguisées en des slogans politiquement corrects, légitimes, voire même glorifiés.
Le contentieux en mer de Chine méridionale est encerclé par des slogans idéalisés, alors que les tensions créées au nom de la "liberté de navigation" et du "droit international" fournissent une auto-justification à la présence des forces militaires américaines et graissent la machine profitable qu'est le commerce des armes.
Parallèlement, les tensions voire même les conflits potentiels dans la région Asie-Pacifique apporteront d'autres avantages à certains politiciens de Washington et Manille, car cela pourra détourner l'attention du public des problèmes domestiques tels que les violences par armes à feu, la corruption et la pauvreté.
Cependant, toute incompréhension qui mènerait à la confrontation en mer de Chine méridionale endommagera inévitablement les relations amicales et les liens commerciaux entre les peuples de Chine, des Etats-Unis et des Philippines. Les groupes d'intérêts spéciaux en seront les seuls bénéficiaires au dépens du bien-être des gens.
La décision des Philippines de porter ses revendications territoriales à un tribunal arbitral de La Haye empeste la manoeuvre politique. Ce tribunal temporaire a ignoré les accords formels entre les pays de la région stipulant que les différends doivent être résolus via une négociation pacifique et directe.
La décision du tribunal d'accepter la saisine des Philippines et d'exercer une juridiction qu'il n'a pas sur les affaires territoriales est une violation de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) et un abus de pouvoir.
Le verdict d'un tribunal qui n'a pas de juridiction sur cette affaire et qui n'est pas impartial n'aura aucun effet contraignant mais humiliera au contraire le droit international. Cet arbitrage a interrompu le mécanisme de dialogue pacifique déjà en place dans la région et a aggravé les tensions entre Beijing et Manille.
Pire encore, cela a créé des divisions parmi l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), portant atteinte à de nombreuses années de progrès visant à intégrer la région pour le développement commun.
Malgré la non-participation et la non-acceptation de l'arbitrage par la Chine, elle n'abandonnera pas la possibilité de négociations pacifiques avec les parties directement concernées pour résoudre les différends en mer de Chine méridionale.
Il est dans l'intérêt général que les Philippines en reviennent à des consultations directes avec la Chine pour gérer ensemble leurs différends et préserver la paix régionale.
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BEIJING, 29 juin (Xinhua) -- L'arbitrage sur la question de la mer de Chine méridionale sollicité par les Philippines ne tient pas debout d'un point de vue juridique et ne mettra pas fin aux litiges dans la région, mais les aggravera au contraire.
