Brexit : Merkel met en garde contre une impasse de long terme

Publié le 2016-06-28 à 01:21 | french.xinhuanet.com

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BERLIN, 27 juin (Xinhua) -- La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi qu'il était compréhensible que le Royaume-Uni avait besoin du temps de réaction après sa décision de quitter l'Union européenne (UE) lors d'un référendum la semaine dernière, mettant en garde toutefois que cette impasse ne durerait pas trop longtemps.

"Je peux comprendre dans une certaine mesure que le Royaume-Uni a besoin d'un certain temps pour analyser la situation", a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse à Berlin.

La Grande-Bretagne demeure membre de l'UE jusqu'à ce qu'elle présente officiellement une notification pour déclencher l'article 50 du Traité sur l'Union européenne, soit la clause du retrait.

Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré qu'il laisserait la tâche à son successeur après qu'il quitte ses fonctions en octobre prochain.

"Nous ne pouvons avoir une impasse permanente", a noté Mme Merkel, car il ne sera "pas bien" ni pour les 27 états membres de l'UE ni pour le Royaume-Uni.

Selon elle, il n'y aura pas de négociations informelles sur la sortie du Royaume-Uni avant que le pays n'ait officiellement notifié son intention de quitter.

La chancelière devait rencontrer le président français François Hollande et le Premier ministre italien Matteo Renzi à Berlin plus tard dans la journée de lundi.

"Nous devons tout faire pour empêcher les forces centrifuges," a-t-elle souligné.

Lire aussi :

La France prône un Brexit rapide (SYNTHESE)

BEIJING, 26 juin (Xinhua) -- Depuis que le Royaume-Uni a voté jeudi pour sortir de l'Union européenne lors d'un référendum historique, les autorités françaises commencent à mettre la pression pour accélérer le divorce.

Boris Johnson entend rassurer les électeurs après le Brexit (PAPIER GENERAL)

LONDRES, 27 juin (Xinhua) -- Le chef de file du Brexit, l'ex-maire de Londres, Boris Johnson, a cherché dimanche à rassurer un électorat britannique divisé que tous les efforts seront faits en matière de coopération avec l'Union européenne, même si les électeurs ont choisi de quitter l'UE.

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"Je peux comprendre dans une certaine mesure que le Royaume-Uni a besoin d'un certain temps pour analyser la situation", a-t-elle indiqué lors d'une conférence de presse à Berlin.

La Grande-Bretagne demeure membre de l'UE jusqu'à ce qu'elle présente officiellement une notification pour déclencher l'article 50 du Traité sur l'Union européenne, soit la clause du retrait.

Le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré qu'il laisserait la tâche à son successeur après qu'il quitte ses fonctions en octobre prochain.

"Nous ne pouvons avoir une impasse permanente", a noté Mme Merkel, car il ne sera "pas bien" ni pour les 27 états membres de l'UE ni pour le Royaume-Uni.

Selon elle, il n'y aura pas de négociations informelles sur la sortie du Royaume-Uni avant que le pays n'ait officiellement notifié son intention de quitter.

La chancelière devait rencontrer le président français François Hollande et le Premier ministre italien Matteo Renzi à Berlin plus tard dans la journée de lundi.

"Nous devons tout faire pour empêcher les forces centrifuges," a-t-elle souligné.

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