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Burkina : affrontement entre populations et combattants d'auto-défense

French.xinhuanet.com   2016-06-26 02:40:29      

OUAGADOUGOU, 25 juin (Xinhua) -- Cinq personnes ont été blessés vendredi soir lors d'un affrontement entre des populations et des combattants du groupe d'auto-défense dénommé Koglwéogo dans un quartier périphérique à l'ouest de Ouagadougou, la capitale burkinabè, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des témoins, des jeunes se sont opposés à l'interpellation d'un présumé voleur dans leur quartier par les membres du groupe d'auto-défense.

Munis de gourdins, de machettes et d'autres armes blanches, ces jeunes ont affronté les Koglwéogo armés de fusils de chasse.

Les comités Koglwéogo ont été créés par des populations rurales exaspérées par la montée du grand banditisme et pour suppléer l'absence des forces de l'ordre dans certaines zones reculées.

Cependant, la brutalité de leurs méthodes a suscité de vives inquiétudes au sein d'une partie de l'opinion publique et des défenseurs des droits humains.

En conclave, le 22 juin dernier à Kombissiri, à environ 40 km au sud de la capitale, Ouagadougou, les groupes d'auto-défense ont rejeté les mesures prises par le gouvernement pour "recadrer" leurs activités de protection.

"Notre position aujourd'hui, c'est d'encadrer les Koglwéogo. Faire en sorte que tout ce qui se fait aujourd'hui, et qui sont aux antipodes des exigences de l'Etat de droit puisse être abandonné, c'est-à-dire qu'il ne faut pas créer des prisons privées. C'est interdit par la loi. Faire en sorte qu'il n'y ait pas des sanctions infligées aux voleurs entraînant souvent la mort", a martelé vendredi le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré.

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Burkina : affrontement entre populations et combattants d'auto-défense

Publié le 2016-06-26 à 02:40 | french.xinhuanet.com

OUAGADOUGOU, 25 juin (Xinhua) -- Cinq personnes ont été blessés vendredi soir lors d'un affrontement entre des populations et des combattants du groupe d'auto-défense dénommé Koglwéogo dans un quartier périphérique à l'ouest de Ouagadougou, la capitale burkinabè, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des témoins, des jeunes se sont opposés à l'interpellation d'un présumé voleur dans leur quartier par les membres du groupe d'auto-défense.

Munis de gourdins, de machettes et d'autres armes blanches, ces jeunes ont affronté les Koglwéogo armés de fusils de chasse.

Les comités Koglwéogo ont été créés par des populations rurales exaspérées par la montée du grand banditisme et pour suppléer l'absence des forces de l'ordre dans certaines zones reculées.

Cependant, la brutalité de leurs méthodes a suscité de vives inquiétudes au sein d'une partie de l'opinion publique et des défenseurs des droits humains.

En conclave, le 22 juin dernier à Kombissiri, à environ 40 km au sud de la capitale, Ouagadougou, les groupes d'auto-défense ont rejeté les mesures prises par le gouvernement pour "recadrer" leurs activités de protection.

"Notre position aujourd'hui, c'est d'encadrer les Koglwéogo. Faire en sorte que tout ce qui se fait aujourd'hui, et qui sont aux antipodes des exigences de l'Etat de droit puisse être abandonné, c'est-à-dire qu'il ne faut pas créer des prisons privées. C'est interdit par la loi. Faire en sorte qu'il n'y ait pas des sanctions infligées aux voleurs entraînant souvent la mort", a martelé vendredi le ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré.

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