Brexit : une onde de choc pour la classe politique française (SYNTHESE)

Publié le 2016-06-24 à 19:40 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


 

 

PARIS, 24 juin (Xinhua) -- Au lendemain de la victoire du "non" au maintien de la Grande-Bretagne au sein de l' Union européenne (UE), les dirigeants politiques français y voient une onde de choc, crainte par les europhiles et saluée par les eurosceptiques.

Le résultat du référendum britannique (51,9% en faveur de la sortie de l'UE, contre 48,1% pour le maintien) est "triste pour le Royaume-Uni", a déclaré vendredi sur Twitter le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, soulignant que "l'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples".

Egalement sur Twitter, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, a estimé que "l'Europe doit se ressaisir et avancer", indiquant que "l'urgence, c'est de rebâtir un projet européen ambitieux, avec les citoyens".

"Maintenant que la Grande-Bretagne est sortie de l'Europe, il serait temps que l'Europe sorte de sa torpeur", écrivait pour sa part le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, sur son compte Twitter.

Dans une tribune publiée dans le journal L' Humanité, le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, indiquait que le résultat du référendum britannique était "un nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis à vis de l'UE néolibérale".

"Le temps est venu de refonder l'UE, de construire une Union de peuples et de nations libres, souverains et associés, tournée vers le progrès humain et la justice sociale", a-t-il ajouté.

Sur son blog, le coordinateur du Parti de gauche, Eric Coquerel, estimait vendredi que la sortie de la Grande-Bretagne de l' Union européenne "est un séisme pour l' UE", notant que "c' est bien l' Europe des traités de libre échange, du contournement permanent de la souveraineté populaire au service du dumping social, de la finance et d' une politique d' austérité qui est rejetée".

Dans le camp des écologistes, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, David Cormand, écrivait vendredi sur son compte Twitter que "face à la pulsion libérale et technocratique de l'Union européenne la pulsion nationaliste s'épanouit" et qu' il n'y a "pas d'avenir européen sans démocratie".

Interrogé vendredi sur BFM TV, le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, a déclaré que "c'est une onde de choc terrible pour la Grande-Bretagne qui va naturellement se propager en Europe", jugeant que "c'est un événement d'importance continentale et peut-être mondiale, parce que les soubresauts sur l'économie vont être très importants".

A droite, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a qualifié vendredi sur Europe 1 le résultat du référendum de "choc historique pour la Grande-Bretagne", appelant à "écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l'Histoire de l'Europe".

Sur Twitter, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, salue de son côté une "victoire", qui "sera un accélérateur de l'Histoire, comme la chance historique de refonder enfin l'Europe".

Enfin, à l'extrême-droite, la présidente du Front national, Marine Le Pen, voit dans le résultat du référendum britannique la "victoire de la liberté", appelant à la tenue du "même référendum en France et dans les pays de l'UE".

Après l'annonce de la victoire du "non" au maintien du Royaume-Uni dans l' Union européenne, le Premier ministre britannique a annoncé sa démission, indiquant qu' il assurera la transition jusqu'en octobre avant le début des négociations avec l'UE.

A l'ouverture de la Bourse de Paris, l'indice CAC 40 perdait 7,87% et la chute se poursuivait jusqu'à 10% vers 9h30.

Lire aussi:

Le Royaume-Uni vote pour sa sortie de l'UE dans un référendum historique

LONDRES, 24 juin (Xinhua) -- Quelque 51,9% des Britanniques ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), a annoncé vendredi la Commission électorale.

french.xinhuanet.com

Brexit : une onde de choc pour la classe politique française (SYNTHESE)

Publié le 2016-06-24 à 19:40 | french.xinhuanet.com

PARIS, 24 juin (Xinhua) -- Au lendemain de la victoire du "non" au maintien de la Grande-Bretagne au sein de l' Union européenne (UE), les dirigeants politiques français y voient une onde de choc, crainte par les europhiles et saluée par les eurosceptiques.

Le résultat du référendum britannique (51,9% en faveur de la sortie de l'UE, contre 48,1% pour le maintien) est "triste pour le Royaume-Uni", a déclaré vendredi sur Twitter le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, soulignant que "l'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples".

Egalement sur Twitter, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, a estimé que "l'Europe doit se ressaisir et avancer", indiquant que "l'urgence, c'est de rebâtir un projet européen ambitieux, avec les citoyens".

"Maintenant que la Grande-Bretagne est sortie de l'Europe, il serait temps que l'Europe sorte de sa torpeur", écrivait pour sa part le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, sur son compte Twitter.

Dans une tribune publiée dans le journal L' Humanité, le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent, indiquait que le résultat du référendum britannique était "un nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis à vis de l'UE néolibérale".

"Le temps est venu de refonder l'UE, de construire une Union de peuples et de nations libres, souverains et associés, tournée vers le progrès humain et la justice sociale", a-t-il ajouté.

Sur son blog, le coordinateur du Parti de gauche, Eric Coquerel, estimait vendredi que la sortie de la Grande-Bretagne de l' Union européenne "est un séisme pour l' UE", notant que "c' est bien l' Europe des traités de libre échange, du contournement permanent de la souveraineté populaire au service du dumping social, de la finance et d' une politique d' austérité qui est rejetée".

Dans le camp des écologistes, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, David Cormand, écrivait vendredi sur son compte Twitter que "face à la pulsion libérale et technocratique de l'Union européenne la pulsion nationaliste s'épanouit" et qu' il n'y a "pas d'avenir européen sans démocratie".

Interrogé vendredi sur BFM TV, le président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, a déclaré que "c'est une onde de choc terrible pour la Grande-Bretagne qui va naturellement se propager en Europe", jugeant que "c'est un événement d'importance continentale et peut-être mondiale, parce que les soubresauts sur l'économie vont être très importants".

A droite, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a qualifié vendredi sur Europe 1 le résultat du référendum de "choc historique pour la Grande-Bretagne", appelant à "écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l'Histoire de l'Europe".

Sur Twitter, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, salue de son côté une "victoire", qui "sera un accélérateur de l'Histoire, comme la chance historique de refonder enfin l'Europe".

Enfin, à l'extrême-droite, la présidente du Front national, Marine Le Pen, voit dans le résultat du référendum britannique la "victoire de la liberté", appelant à la tenue du "même référendum en France et dans les pays de l'UE".

Après l'annonce de la victoire du "non" au maintien du Royaume-Uni dans l' Union européenne, le Premier ministre britannique a annoncé sa démission, indiquant qu' il assurera la transition jusqu'en octobre avant le début des négociations avec l'UE.

A l'ouverture de la Bourse de Paris, l'indice CAC 40 perdait 7,87% et la chute se poursuivait jusqu'à 10% vers 9h30.

Lire aussi:

Le Royaume-Uni vote pour sa sortie de l'UE dans un référendum historique

LONDRES, 24 juin (Xinhua) -- Quelque 51,9% des Britanniques ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), a annoncé vendredi la Commission électorale.

010020070770000000000000011101841354641191