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RDC/présidentielles: la concurrence au sein de l'opposition compromet la perspective d'une candidature unique (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com   2016-05-29 02:06:30      

KINSHASA, 28 mai (Xinhua) -- Les perspectives d'une candidature unique de l'opposition congolaise lors de la prochaine échéances électorales, pourrait être sérieusement compromise suite à une course au leadership et un manque de confiance de plus en plus visible entre les animateurs de l'opposition.

Partagée entre deux tendances, dont celle appelée opposition radicale et l'autre modérée ou républicaine, cette structure reste pour autant profondément divisée au sein même de chacune de cette tendance.

Côté opposition dite républicaine, une branche de cette structure ayant accepté de prendre part au dialogue politique convoqué par Joseph Kabila, dont l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Mais depuis près de trois semaines, cette branche de l'opposition n'arrive toujours pas à soumettre auprès du facilitateur du dialogue, l'ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo, mandaté par la Commission de l'Union africaine, une liste des membres appelés à participer à ce forum au nom de l'opposition.

"L'UDPS est le seul parti aîné de l'opposition congolaise qui a le droit de se prévaloir la totalité des postes proposés par le facilitateur du dialogue. Il nous revient à nous de choisir qui prendra part à ces assise au nom de l'opposition", a déclaré Félix Tshisekedi, secrétaire général de l'UDPS en charge des affaires extérieurs.

Immédiatement contesté au sein meme de l'opposition modérée, le processus de mise en place du comité préparatoire reste bloqué, et depuis lors, un dialogue des sourds demeure au sein de cette opposition républicaine.

La cohésion pose également problème au sein de la coalition de la dynamique de l'opposition, le G7 et les fronts citoyens, une autre branche des opposants qui se dit plus radical et demande le départ immédiat de Joseph Kabila d'ici la fin de son mandat au mois de décembre prochain.

Partis de la majorité il y a quelques mois, les anciens collaborateurs de Joseph Kabila qui composent le G7, ont investi le mois dernier Moïse Katumbi comme leur candidat à l'élection présidentielle. Mais cette candidature ne fait pas l'unanimité au sein de l'opposition.

"Adopter la candidature unique de M. Katumbi pour toutes les oppositions politique serait pour nous, marcher sur les valeurs de notre combat de tous les jours, mais aussi saboter les aspirations au changement de notre population. Notre parti a son président aux élections prochaines", a confié un député proche de Vital Kamerhe, président de l'UNC, parti de l'opposition.

Selon des sources proches de Vital Kamerhe contactées par Xinhua, quelques haut dignitaires de l'UNC dont un député élu de cette parti, auraient déjà rejoint le camp de Moïse Katumbi, pour soutenir sa candidature proclamée à la prochaine échéance électorale.

Le bureau politique de l'UDPS avait déjà déclaré le mois dernier qu'Etienne Tshisekedi a été jusque là le candidat naturel, et qu'il est hors question pour l'UDPS de s'aligner derrière une quelconque autre candidature unique.

Au cours de la manifestation convoquée par les membres de l'opposition jeudi à travers le pays pour protester contre un arrêt de la Cour constitutionnelle, plusieurs observateurs ont pu constater cette divergence et guerre de leadership au sein de l'opposition. Pendant cette marche qui a ressemblé une dizaine des milliers des personnes dans la rue de Kinshasa, chaque leader de l'opposition a individuellement drainé la foule pour l'accompagner pendant la marche. Aucun regroupement des leaders de différentes tendances n'a été observé du début jusqu'à la fin de cette marche.

Convenus de rejoindre la marche, les membres du G7, ont quant à eux désisté la veille, sans explication officielle aux autres membres de l'opposition.

"Nos amis de G7 ne savent pas encore ce qu'ils veulent exactement depuis qu'ils ont quitté la majorité présidentielle. En refusant de rejoindre la marche, les membres de G7 se sont décrédibilisée vis-à-vis de la population", a déclaré sous l'anonymat, un leader de l'opposition après la dispersion de marche de l'opposition à Kinshasa.

Pendant la marche, quelques militants ont fustigé l'attitude des leaders de l'opposition, où chacun a voulu plutôt faire une démonstration de force personnelle.

Avec le système électoral d'un seul tour depuis les élections de 2011, plusieurs observateurs ne donnent pas la chance aux membre de l'opposition de gagner les échéances électorales, face à une majorité déterminée à garder le pouvoir.

En 2011 lors des élections à un seul tour, Joseph Kabila avait été déclaré vainqueur face à une opposition divisée. Après plusieurs tractation, aucun candidat, dont ni Vital Kamerhe ni Etienne Tshisekedi, n'avait alors accepté de soutenir la candidature de l'autre.

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RDC/présidentielles: la concurrence au sein de l'opposition compromet la perspective d'une candidature unique (SYNTHESE)

Publié le 2016-05-29 à 02:06 | french.xinhuanet.com

KINSHASA, 28 mai (Xinhua) -- Les perspectives d'une candidature unique de l'opposition congolaise lors de la prochaine échéances électorales, pourrait être sérieusement compromise suite à une course au leadership et un manque de confiance de plus en plus visible entre les animateurs de l'opposition.

Partagée entre deux tendances, dont celle appelée opposition radicale et l'autre modérée ou républicaine, cette structure reste pour autant profondément divisée au sein même de chacune de cette tendance.

Côté opposition dite républicaine, une branche de cette structure ayant accepté de prendre part au dialogue politique convoqué par Joseph Kabila, dont l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Mais depuis près de trois semaines, cette branche de l'opposition n'arrive toujours pas à soumettre auprès du facilitateur du dialogue, l'ex-Premier ministre togolais Edem Kodjo, mandaté par la Commission de l'Union africaine, une liste des membres appelés à participer à ce forum au nom de l'opposition.

"L'UDPS est le seul parti aîné de l'opposition congolaise qui a le droit de se prévaloir la totalité des postes proposés par le facilitateur du dialogue. Il nous revient à nous de choisir qui prendra part à ces assise au nom de l'opposition", a déclaré Félix Tshisekedi, secrétaire général de l'UDPS en charge des affaires extérieurs.

Immédiatement contesté au sein meme de l'opposition modérée, le processus de mise en place du comité préparatoire reste bloqué, et depuis lors, un dialogue des sourds demeure au sein de cette opposition républicaine.

La cohésion pose également problème au sein de la coalition de la dynamique de l'opposition, le G7 et les fronts citoyens, une autre branche des opposants qui se dit plus radical et demande le départ immédiat de Joseph Kabila d'ici la fin de son mandat au mois de décembre prochain.

Partis de la majorité il y a quelques mois, les anciens collaborateurs de Joseph Kabila qui composent le G7, ont investi le mois dernier Moïse Katumbi comme leur candidat à l'élection présidentielle. Mais cette candidature ne fait pas l'unanimité au sein de l'opposition.

"Adopter la candidature unique de M. Katumbi pour toutes les oppositions politique serait pour nous, marcher sur les valeurs de notre combat de tous les jours, mais aussi saboter les aspirations au changement de notre population. Notre parti a son président aux élections prochaines", a confié un député proche de Vital Kamerhe, président de l'UNC, parti de l'opposition.

Selon des sources proches de Vital Kamerhe contactées par Xinhua, quelques haut dignitaires de l'UNC dont un député élu de cette parti, auraient déjà rejoint le camp de Moïse Katumbi, pour soutenir sa candidature proclamée à la prochaine échéance électorale.

Le bureau politique de l'UDPS avait déjà déclaré le mois dernier qu'Etienne Tshisekedi a été jusque là le candidat naturel, et qu'il est hors question pour l'UDPS de s'aligner derrière une quelconque autre candidature unique.

Au cours de la manifestation convoquée par les membres de l'opposition jeudi à travers le pays pour protester contre un arrêt de la Cour constitutionnelle, plusieurs observateurs ont pu constater cette divergence et guerre de leadership au sein de l'opposition. Pendant cette marche qui a ressemblé une dizaine des milliers des personnes dans la rue de Kinshasa, chaque leader de l'opposition a individuellement drainé la foule pour l'accompagner pendant la marche. Aucun regroupement des leaders de différentes tendances n'a été observé du début jusqu'à la fin de cette marche.

Convenus de rejoindre la marche, les membres du G7, ont quant à eux désisté la veille, sans explication officielle aux autres membres de l'opposition.

"Nos amis de G7 ne savent pas encore ce qu'ils veulent exactement depuis qu'ils ont quitté la majorité présidentielle. En refusant de rejoindre la marche, les membres de G7 se sont décrédibilisée vis-à-vis de la population", a déclaré sous l'anonymat, un leader de l'opposition après la dispersion de marche de l'opposition à Kinshasa.

Pendant la marche, quelques militants ont fustigé l'attitude des leaders de l'opposition, où chacun a voulu plutôt faire une démonstration de force personnelle.

Avec le système électoral d'un seul tour depuis les élections de 2011, plusieurs observateurs ne donnent pas la chance aux membre de l'opposition de gagner les échéances électorales, face à une majorité déterminée à garder le pouvoir.

En 2011 lors des élections à un seul tour, Joseph Kabila avait été déclaré vainqueur face à une opposition divisée. Après plusieurs tractation, aucun candidat, dont ni Vital Kamerhe ni Etienne Tshisekedi, n'avait alors accepté de soutenir la candidature de l'autre.

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