Les Etats-Unis ne doivent pas des excuses au Japon pour la bombe atomique d'Hiroshima (Maison Blanche)
Publié le 2016-05-03 à 17:16 | french.xinhuanet.com
WASHINGTON, 2 mai (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama ne pense pas que son pays doive au Japon des excuses officielles pour la bombe atomique de 1945 sur la ville japonaise d'Hiroshima, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest.
A la question de savoir si le président Barack Obama pense que le Japon mérite des excuses pour la bombe atomique de 1945, M. Earnest a répondu que non lors d'une conférence de presse.
Le porte-parole a également indiqué que M. Obama n'avait pas encore décidé s'il visiterait officiellement Hiroshima lors de sa visite au Japon fin mai pour participer au sommet du Groupe des Sept (G7).
En avril, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait visité le Parc du mémorial de la paix à Hiroshima avec d'autres ministres des Affaires étrangères du G7.
M. Kerry est ainsi devenu le premier secrétaire d'Etat américain à visiter Hiroshima, et Tokyo espère que la visite de M. Kerry incitera M. Obama à s'y rendre lui aussi.
Un bombardier américain a largué une bombe atomique sur Hiroshima le 6 août 1945, suivie d'une autre sur la ville japonaise de Nagasaki trois jours plus tard, tuant des dizaines de milliers de personnes.
Ces bombardements, qui restent les seuls bombardements nucléaires de l'Histoire, sont considérés comme ayant eu une importance décisive dans la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le Japon ne cesse de rappeler qu'il a été la seule victime de bombes atomiques au monde, sans réfléchir aux causes fondamentales de cette tragédie, qui sont son agression militariste et les atrocités commises par Tokyo dans d'autres pays pendant la guerre.
Lire aussi:
Hiroshima et Nagasaki : la coûteuse leçon du militarisme (COMMENTAIRE)
BEIJING, 9 août (Xinhua) -- Les commémorations du 70e anniversaire du bombardement nucléaire d'Hiroshima et de Nagasaki devraient servir d'opportunité au Japon pour rendre non seulement hommage aux victimes, mais aussi pour se livrer à une profonde réflexion sur son passé militariste.

