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Le bec-en-sabot, un oiseau géant en voie d'extinction

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-04-14 à 01:50

La cigogne à tête de balaine ou à bec en sabot est un grand oiseau ressemblant à la cigogne qui vit dans la partie tropicale de l'Afrique de l'Est. (Photo d'archives de Xinhua)

Un oiseau solitaire et secret, le géant bec-en-sabot gris est en voie d'extinction en Ouganda.
Les grandes étendues de marais sur les rives du lac Victoria abrite cet oiseau géant qui attire les touristes venus de loin en raison de son caractère unique.
Le géant oiseau similaire à une cigogne tire son nom de la ressemblance de son bec à une chaussure.
"Cet oiseau est différent des autres parce que vous ne pouvez le trouver en groupe. Cette unicité s'oppose à l'adage populaire selon lequel "les oiseaux des mêmes plumes volent ensemble", a déclaré Irène Namubiru, guide touristique locale du marais de Mabamba, un site protégé dans le centre de l'Ouganda, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
Bien que ce soit un oiseau d'eau, le bec-en-sabot ne peut nager parce que ses orteils ne sont pas palmés.
Son style de chasse est unique parce qu'il attend que les poissons viennent là où il se trouve.
"Il peut rester dans un endroit pendant plus de trois heures pour attendre quelque chose à manger. Il se nourrit des dipneustes, des poissons-chats, des tilapias et des grenouilles", a déclaré Mme Namubiru.
Selon les scientifiques, le bec-en-sabot pond deux œufs en cinq ans et éclot seulement un d'entre eux. Ceci explique en partie leur nombre limité.
La raison essentielle pour leur nombre limité réside cependant, dans l'activité humaine croissante dans et autour des marais.
Les humains et le bec-en-sabot sont en compétition pour l'espace et dans la plupart des cas les humains gagnent, poussant l'oiseau vers des niveaux d'extinction, selon les défenseurs de l'environnement.
L'activité accrue de la pêche menace l'existence du bec-en-sabot car sa nourriture est enlevée par les humains en particulier à un moment où les stocks de poissons diminuent.
En mettant de côté la bataille pour la nourriture, la combustion des marais est une autre activité qui menace l'existence du bec-en-sabot.
Les chasseurs de varans brûlent de grandes étendues de marais dans l'espoir d'attraper leur trésor.
Néanmoins, ils finissent par brûler les œufs des bec-en-sabot, réduisant ainsi leur nombre. Les jeunes bec-en-sabot qui ne peuvent voler immédiatement sont également brûlés par les flammes.
Les défenseurs de l'environnement ont également dénoncé des incidents où certaines personnes ont emmené les bec-en-sabot chez eux comme animaux de compagnie.
Face à toutes ces menaces, de nombreux efforts sont déployés pour protéger l'oiseau géant.


Les habitants locaux engagés dans des activités dans les marais sont encouragés à coexister avec l'oiseau.
L'incinération des buissons a également été interdite avec les coupables appréhendés par la police.
Les femmes dans la région ont également formé des groupes dans lesquels elles font de l'artisanat qu'elles vendent aux touristes. Dans leurs groupes, les femmes ont également participé à d'autres activités génératrices de revenus comme l'agriculture.
Cela a augmenté le revenu du ménage et a indiqué clairement que le marais n'est pas leur seule source de subsistance.

 
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Le bec-en-sabot, un oiseau géant en voie d'extinction

French.xinhuanet.com | Publié le 2016-04-14 à 01:50

La cigogne à tête de balaine ou à bec en sabot est un grand oiseau ressemblant à la cigogne qui vit dans la partie tropicale de l'Afrique de l'Est. (Photo d'archives de Xinhua)

Un oiseau solitaire et secret, le géant bec-en-sabot gris est en voie d'extinction en Ouganda.
Les grandes étendues de marais sur les rives du lac Victoria abrite cet oiseau géant qui attire les touristes venus de loin en raison de son caractère unique.
Le géant oiseau similaire à une cigogne tire son nom de la ressemblance de son bec à une chaussure.
"Cet oiseau est différent des autres parce que vous ne pouvez le trouver en groupe. Cette unicité s'oppose à l'adage populaire selon lequel "les oiseaux des mêmes plumes volent ensemble", a déclaré Irène Namubiru, guide touristique locale du marais de Mabamba, un site protégé dans le centre de l'Ouganda, lors d'une récente interview accordée à Xinhua.
Bien que ce soit un oiseau d'eau, le bec-en-sabot ne peut nager parce que ses orteils ne sont pas palmés.
Son style de chasse est unique parce qu'il attend que les poissons viennent là où il se trouve.
"Il peut rester dans un endroit pendant plus de trois heures pour attendre quelque chose à manger. Il se nourrit des dipneustes, des poissons-chats, des tilapias et des grenouilles", a déclaré Mme Namubiru.
Selon les scientifiques, le bec-en-sabot pond deux œufs en cinq ans et éclot seulement un d'entre eux. Ceci explique en partie leur nombre limité.
La raison essentielle pour leur nombre limité réside cependant, dans l'activité humaine croissante dans et autour des marais.
Les humains et le bec-en-sabot sont en compétition pour l'espace et dans la plupart des cas les humains gagnent, poussant l'oiseau vers des niveaux d'extinction, selon les défenseurs de l'environnement.
L'activité accrue de la pêche menace l'existence du bec-en-sabot car sa nourriture est enlevée par les humains en particulier à un moment où les stocks de poissons diminuent.
En mettant de côté la bataille pour la nourriture, la combustion des marais est une autre activité qui menace l'existence du bec-en-sabot.
Les chasseurs de varans brûlent de grandes étendues de marais dans l'espoir d'attraper leur trésor.
Néanmoins, ils finissent par brûler les œufs des bec-en-sabot, réduisant ainsi leur nombre. Les jeunes bec-en-sabot qui ne peuvent voler immédiatement sont également brûlés par les flammes.
Les défenseurs de l'environnement ont également dénoncé des incidents où certaines personnes ont emmené les bec-en-sabot chez eux comme animaux de compagnie.
Face à toutes ces menaces, de nombreux efforts sont déployés pour protéger l'oiseau géant.


Les habitants locaux engagés dans des activités dans les marais sont encouragés à coexister avec l'oiseau.
L'incinération des buissons a également été interdite avec les coupables appréhendés par la police.
Les femmes dans la région ont également formé des groupes dans lesquels elles font de l'artisanat qu'elles vendent aux touristes. Dans leurs groupes, les femmes ont également participé à d'autres activités génératrices de revenus comme l'agriculture.
Cela a augmenté le revenu du ménage et a indiqué clairement que le marais n'est pas leur seule source de subsistance.

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