
Une femme obèse visite une foire agricole à Gaithersburg, dans l'Etat américain du Maryland le 19 août 2009. (Photo: AFP/Tim Sloan)
Les mères qui sont en surpoids ou obèses pendant la grossesse sont plus susceptibles de donner naissance à de gros bébés, selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Medical Association.
Les chercheurs constatent également que les mères ayant un taux du sucre sanguin plus élevé, ont tendance à avoir de gros bébés, même au sein d'une fourchette saine.
"Etre né très grand ou très petit peut comporter des risques pour la santé d'un nouveau-né. Comprendre les caractéristiques d'une mère qui influent sur le poids à la naissance de sa progéniture peut éventuellement nous aider à adapter des mesures de gestion d'une grossesse saine et de réduire le nombre de bébés nés trop grands ou trop petits", a affirmé dans un communiqué Rachel Freathy, de l'Université de Exeter Medical School, qui a co-dirigé l'étude.
Les chercheurs ont utilisé des données provenant de plus de 30.000 femmes en bonne santé et de leurs bébés dans 18 études.

Un garçon fait la sieste lors d'un camp d'entraînement extrême à Wuhan, ville de la province du Hubei, au centre de la Chine, le 15 juillet 2011. (Photo: Xinhua/Hao Tongqian)
Ils ont examiné des variantes génétiques associées à l'indice de masse corporelle des mères, la glycémie, les taux de lipides ou de matières grasses et la pression sanguine, ainsi que des mesures de ces caractéristiques pendant la grossesse et le poids de tous les bébés à la naissance.
Toutes les femmes avaient une ascendance européenne et vivaient en Europe, en Amérique ou en Australie.
Les bébés nés entre 1929 et 2013 ont été inclus dans l'étude.
Fait intéressant, même si l'excès de poids ou l'obésité est habituellement associé à une pression artérielle plus élevée, les chercheurs ont constaté que plus la pression artérielle de la mère est élevée, plus qu'elle a tendance à avoir des bébés plus petits, ce qui suggère qu'il existe des facteurs bien complexes qui affectent la croissance dans l'utérus.
En outre, l'étude révèle que les lipides sanguins ou le niveau de graisse des mères, qui sont également liés à l'excès de poids, ne semblent pas importants dans la détermination de la taille du bébé.