France : l'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais se poursuit

Publié le 2016-03-03 à 01:07 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 2 mars (Xinhua) -- Le démantèlement de la partie sud de la "jungle" de Calais, un bidonville abritant des migrants dans le nord de la France, s'est poursuivi mercredi, après une nuit calme et sans violence, a-t-on appris mercredi de source de la préfecture du Pas-de-Calais.

La décision d'évacuer la partie sud de la "jungle" de Calais a été validée jeudi dernier par le tribunal administratif de Lille.

Avant le début de l'évacuation, ce bidonville abritait entre 800 et 1 000 migrants, selon la préfecture, contre 3 450 d'après des ONG.

Les migrants évacués peuvent soit rejoindre le Centre d'accueil provisoire (CAP) de Calais, opérationnel en janvier, qui peut accueillir 1 500 personnes dans environ 125 conteneurs aménagés et chauffés, soit l'un des 102 centres d'accueil et d'orientation (CAO), situés un peu partout en France.

Le démantèlement de la partie sud de la "jungle" de Calais, dans le nord de la France, a débuté lundi, avec des incidents dans la journée.

"Quand on est entré dans le camp, toute la zone était déjà abandonnée. Seule une vingtaine de migrants à peine qui, sans difficulté, ont quitté les lieux", a déclaré lundi la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio.

Puis, l'atmosphère s'est brusquement tendue en début d'après-midi, indiquait lundi le site d'information en ligne FranceTV Info, précisant que "des affrontements ont éclaté et des militants No Borders, opposés à l'expulsion des migrants, ont incendié une tente".

Les forces de l'ordre ont dû faire usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes, et quelques personnes ont été arrêtées, relate la presse française.

Lundi soir, des échauffourées ont eu lieu sur la rocade portuaire de la ville, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

"Quelque 150 migrants, certains armés d'une barre de fer, se sont introduits entre 19 et 20 heures sur la rocade portuaire de la ville, lançant des pierres ou tapant sur des véhicules en partance vers le Royaume-Uni", indique la chaîne de télévision France 2.

A 19h45, la police avait repris le contrôle de la rocade, jonchée de débris, après avoir fait usage de gaz lacrymogènes, trois militants du collectif No Border et un migrant mineur ont été interpellés et cinq CRS ont été légèrement blessés, a annoncé la préfecture.

Mardi, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait dénoncé "l'activisme d'une poignée" de ces militants "extrémistes et violents", qui a rendu "nécessaire" la présence de policiers.

Leur activisme "ne changera rien" à la détermination de l'Etat de mener à bien l'opération, a-t-il ajouté, s'exprimant à l'occasion d'un débat organisé mardi soir au Sénat sur l'accueil des réfugiés en Europe.

Lire aussi:

>>> France : l'évacuation de la "jungle" de Calais suscite inquiétude et soulagement (SYNTHESE)

PARIS, 26 février (Xinhua) -- L'évacuation des bidonvilles de migrants dans la zone sud de Calais, sur décision du tribunal administratif de Lille suscite inquiétude et soulagement.

french.xinhuanet.com

France : l'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais se poursuit

Publié le 2016-03-03 à 01:07 | french.xinhuanet.com

PARIS, 2 mars (Xinhua) -- Le démantèlement de la partie sud de la "jungle" de Calais, un bidonville abritant des migrants dans le nord de la France, s'est poursuivi mercredi, après une nuit calme et sans violence, a-t-on appris mercredi de source de la préfecture du Pas-de-Calais.

La décision d'évacuer la partie sud de la "jungle" de Calais a été validée jeudi dernier par le tribunal administratif de Lille.

Avant le début de l'évacuation, ce bidonville abritait entre 800 et 1 000 migrants, selon la préfecture, contre 3 450 d'après des ONG.

Les migrants évacués peuvent soit rejoindre le Centre d'accueil provisoire (CAP) de Calais, opérationnel en janvier, qui peut accueillir 1 500 personnes dans environ 125 conteneurs aménagés et chauffés, soit l'un des 102 centres d'accueil et d'orientation (CAO), situés un peu partout en France.

Le démantèlement de la partie sud de la "jungle" de Calais, dans le nord de la France, a débuté lundi, avec des incidents dans la journée.

"Quand on est entré dans le camp, toute la zone était déjà abandonnée. Seule une vingtaine de migrants à peine qui, sans difficulté, ont quitté les lieux", a déclaré lundi la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio.

Puis, l'atmosphère s'est brusquement tendue en début d'après-midi, indiquait lundi le site d'information en ligne FranceTV Info, précisant que "des affrontements ont éclaté et des militants No Borders, opposés à l'expulsion des migrants, ont incendié une tente".

Les forces de l'ordre ont dû faire usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes, et quelques personnes ont été arrêtées, relate la presse française.

Lundi soir, des échauffourées ont eu lieu sur la rocade portuaire de la ville, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

"Quelque 150 migrants, certains armés d'une barre de fer, se sont introduits entre 19 et 20 heures sur la rocade portuaire de la ville, lançant des pierres ou tapant sur des véhicules en partance vers le Royaume-Uni", indique la chaîne de télévision France 2.

A 19h45, la police avait repris le contrôle de la rocade, jonchée de débris, après avoir fait usage de gaz lacrymogènes, trois militants du collectif No Border et un migrant mineur ont été interpellés et cinq CRS ont été légèrement blessés, a annoncé la préfecture.

Mardi, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait dénoncé "l'activisme d'une poignée" de ces militants "extrémistes et violents", qui a rendu "nécessaire" la présence de policiers.

Leur activisme "ne changera rien" à la détermination de l'Etat de mener à bien l'opération, a-t-il ajouté, s'exprimant à l'occasion d'un débat organisé mardi soir au Sénat sur l'accueil des réfugiés en Europe.

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PARIS, 26 février (Xinhua) -- L'évacuation des bidonvilles de migrants dans la zone sud de Calais, sur décision du tribunal administratif de Lille suscite inquiétude et soulagement.

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