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Cameron voit le "Brexit" comme "le pari du siècle"

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-03-01 à 06:07

Le Premier ministre britannique David Cameron s'exprime lors d'une conférence de presse à la suite du sommet extraordinaire de l'UE de deux jours à Bruxelles le 19 février 2016. (Xinhua/Ye Pingfan)

LONDRES, 29 février (Xinhua) -- Le Premier ministre britannique David Cameron a critiqué l'hypothèse vraisemblable d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE), ce qui constituerait selon lui le "pari (le plus hasardeux) du siècle", et de mettre en garde que ce "Brexit" entraînerait des risques pour le commerce extérieur, les emplois et la sécurité du pays.

"Il ne suffit tout simplement pas d'affirmer que tout ira bien alors que nos emplois et l'avenir de notre pays sont en jeu", a déclaré M. Cameron dans un article publié dans le journal britannique Sunday Telegraph.

Dans cet article, il a appelé les eurosceptiques à définir une vision de l'avenir hors de l'UE, qualifiant une possible sortie de l'Europe de "saut dans l'inconnu".

M. Cameron a demandé aux partisans d'un retrait de l'UE de déterminer quelles relations la Grande-Bretagne pourrait avoir avec l'Europe en termes de commerce, d'emplois, de sécurité, ainsi que la place que la Grande-Bretagne aurait alors dans le monde.

Reconstruire une nouvelle relation après le Brexit entraînerait "une part d'incertitude énorme", et aurait un impact sur l'investissement et le commerce ainsi que sur l'emploi et les finances des ménages, a averti M. Cameron.

En matière de sécurité, il a fait valoir que le Royaume-Uni bénéficiait actuellement de tout un ensemble d'accords avec ses voisins européens, défiant les partisans de la "sortie" de définir "comment ils comptent assurer la sécurité des gens".

Dans cet article, il demande aussi aux eurosceptiques de répondre à "la question plus générale de notre place dans le monde" hors de l'UE.

M. Cameron a fait valoir que les pays européens devaient travailler ensemble pour faire face aux menaces internationales, y compris la crise migratoire, l'extrémisme et le terrorisme.

"Ces problèmes persisteront si la Grande-Bretagne quitte l'UE. Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir en collaboration avec l'OTAN ou avec l'Amérique, mais ce n'est pas sans raison que nos alliés de l'OTAN veulent que nous restions dans l'UE", a-t-il observé.

"La seule certitude en cas de sortie (de l'UE) serait l'incertitude" et "quitter l'Europe est une source de risques", a indiqué M. Cameron dans son article.

"Avec tant de failles dans le dossier de la +sortie+, le choix est clairement entre une grande inconnue d'un côté, et une Grande-Bretagne renforcée de l'autre. Voter la sortie (de l'UE) serait le pari (le plus risqué) du siècle. Ce serait mettre l'avenir de nos enfants en jeu", a-t-il dit.

La Grande-Bretagne doit organiser le 23 juin un référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'UE, suite à l'accord conclu par M. Cameron sur une série de modifications des conditions d'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, après deux jours de négociation marathon avec les dirigeants d'autres pays membres lors d'un sommet de l'UE plus tôt en février.

 
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Cameron voit le "Brexit" comme "le pari du siècle"

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Le Premier ministre britannique David Cameron s'exprime lors d'une conférence de presse à la suite du sommet extraordinaire de l'UE de deux jours à Bruxelles le 19 février 2016. (Xinhua/Ye Pingfan)

LONDRES, 29 février (Xinhua) -- Le Premier ministre britannique David Cameron a critiqué l'hypothèse vraisemblable d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE), ce qui constituerait selon lui le "pari (le plus hasardeux) du siècle", et de mettre en garde que ce "Brexit" entraînerait des risques pour le commerce extérieur, les emplois et la sécurité du pays.

"Il ne suffit tout simplement pas d'affirmer que tout ira bien alors que nos emplois et l'avenir de notre pays sont en jeu", a déclaré M. Cameron dans un article publié dans le journal britannique Sunday Telegraph.

Dans cet article, il a appelé les eurosceptiques à définir une vision de l'avenir hors de l'UE, qualifiant une possible sortie de l'Europe de "saut dans l'inconnu".

M. Cameron a demandé aux partisans d'un retrait de l'UE de déterminer quelles relations la Grande-Bretagne pourrait avoir avec l'Europe en termes de commerce, d'emplois, de sécurité, ainsi que la place que la Grande-Bretagne aurait alors dans le monde.

Reconstruire une nouvelle relation après le Brexit entraînerait "une part d'incertitude énorme", et aurait un impact sur l'investissement et le commerce ainsi que sur l'emploi et les finances des ménages, a averti M. Cameron.

En matière de sécurité, il a fait valoir que le Royaume-Uni bénéficiait actuellement de tout un ensemble d'accords avec ses voisins européens, défiant les partisans de la "sortie" de définir "comment ils comptent assurer la sécurité des gens".

Dans cet article, il demande aussi aux eurosceptiques de répondre à "la question plus générale de notre place dans le monde" hors de l'UE.

M. Cameron a fait valoir que les pays européens devaient travailler ensemble pour faire face aux menaces internationales, y compris la crise migratoire, l'extrémisme et le terrorisme.

"Ces problèmes persisteront si la Grande-Bretagne quitte l'UE. Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas agir en collaboration avec l'OTAN ou avec l'Amérique, mais ce n'est pas sans raison que nos alliés de l'OTAN veulent que nous restions dans l'UE", a-t-il observé.

"La seule certitude en cas de sortie (de l'UE) serait l'incertitude" et "quitter l'Europe est une source de risques", a indiqué M. Cameron dans son article.

"Avec tant de failles dans le dossier de la +sortie+, le choix est clairement entre une grande inconnue d'un côté, et une Grande-Bretagne renforcée de l'autre. Voter la sortie (de l'UE) serait le pari (le plus risqué) du siècle. Ce serait mettre l'avenir de nos enfants en jeu", a-t-il dit.

La Grande-Bretagne doit organiser le 23 juin un référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'UE, suite à l'accord conclu par M. Cameron sur une série de modifications des conditions d'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, après deux jours de négociation marathon avec les dirigeants d'autres pays membres lors d'un sommet de l'UE plus tôt en février.

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