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La Grèce rappelle son ambassadeur en Autriche au sujet de la crise des réfugiés

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-02-26 à 02:06

Des migrants afghans marchent près à la frontière gréco-macédonienne le 23 février 2016. (AFP/Sakis Mitrolidis)

ATHENES, 25 février (Xinhua) -- Le gouvernement grec a rappelé jeudi son ambassadeur à Vienne, au lendemain d'une réunion ministérielle entre l'Autriche et des pays des Balkans portant sur la gestion de la crise des réfugiés.

Lors de cette réunion, l'Autriche a proposé des restrictions supplémentaires sur le mouvement des réfugiés dans les pays des Balkans, ce qui bloque les réfugiés en Grèce.

"Les initiatives unilatérales pour résoudre la crise des réfugiés ainsi que les violations du droit international et des acquis européens par les Etats membres de l'UE sont des pratiques qui peuvent nuire aux fondations et au processus de l'intégration européenne", selon un communiqué du ministère grec des Affaires étrangères.

"La responsabilité de la gestion de la migration et de la crise des réfugiés ne peut peser sur les épaules d'un seul pays. Le bon sens veut que la gestion efficace de ce problème complexe soit gouvernée par les principes de solidarité et le partage équitable du problème. La Grèce oeuvre dans cette direction", indique le communiqué.

La veille de cette décision inhabituelle de la Grèce, l'Autriche a tenu une réunion ministérielle avec des pays des Balkans pour discuter de la façon de ralentir l'afflux de réfugiés, en excluant la Grèce.

Avant cette réunion, la Grèce avait également déposé une plainte officielle contre Vienne, rejetant tout processus concernant la Grèce sans sa participation.

A son arrivée jeudi à Bruxelles pour une réunion ministérielle de l'UE conscarée à la crise des migrants, le vice-ministre grec de la Migration, Yannis Mouzalas a déclaré que son pays n'accepterait pas de devenir "le Liban de l'Europe".

La tension monte cette semaine suite à la décision de l'Autriche d'imposer des limites sur le nombre des réfugiés autorisés à entrer en Autriche, ce qui a été imitée par d'autres pays des Balkans.

Des milliers de réfugiés venus de Turquie ces derniers jours sont ainsi bloqués en Grèce.

D'après la police grecque, la Macédoine voisine, l'un des pays des Balkans situés sur la route des réfugiés vers l'Europe de l'Ouest, a laissé seulement 100 migrants entrer dans son territoire jeudi, alors que 3.000 autres attendent au point de passage frontalier.

Plus de 20.000 réfugiés et migrants sont éparpillés en Grèce.

 
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La Grèce rappelle son ambassadeur en Autriche au sujet de la crise des réfugiés

French.xinhuanet.com | Publié le 2016-02-26 à 02:06

Des migrants afghans marchent près à la frontière gréco-macédonienne le 23 février 2016. (AFP/Sakis Mitrolidis)

ATHENES, 25 février (Xinhua) -- Le gouvernement grec a rappelé jeudi son ambassadeur à Vienne, au lendemain d'une réunion ministérielle entre l'Autriche et des pays des Balkans portant sur la gestion de la crise des réfugiés.

Lors de cette réunion, l'Autriche a proposé des restrictions supplémentaires sur le mouvement des réfugiés dans les pays des Balkans, ce qui bloque les réfugiés en Grèce.

"Les initiatives unilatérales pour résoudre la crise des réfugiés ainsi que les violations du droit international et des acquis européens par les Etats membres de l'UE sont des pratiques qui peuvent nuire aux fondations et au processus de l'intégration européenne", selon un communiqué du ministère grec des Affaires étrangères.

"La responsabilité de la gestion de la migration et de la crise des réfugiés ne peut peser sur les épaules d'un seul pays. Le bon sens veut que la gestion efficace de ce problème complexe soit gouvernée par les principes de solidarité et le partage équitable du problème. La Grèce oeuvre dans cette direction", indique le communiqué.

La veille de cette décision inhabituelle de la Grèce, l'Autriche a tenu une réunion ministérielle avec des pays des Balkans pour discuter de la façon de ralentir l'afflux de réfugiés, en excluant la Grèce.

Avant cette réunion, la Grèce avait également déposé une plainte officielle contre Vienne, rejetant tout processus concernant la Grèce sans sa participation.

A son arrivée jeudi à Bruxelles pour une réunion ministérielle de l'UE conscarée à la crise des migrants, le vice-ministre grec de la Migration, Yannis Mouzalas a déclaré que son pays n'accepterait pas de devenir "le Liban de l'Europe".

La tension monte cette semaine suite à la décision de l'Autriche d'imposer des limites sur le nombre des réfugiés autorisés à entrer en Autriche, ce qui a été imitée par d'autres pays des Balkans.

Des milliers de réfugiés venus de Turquie ces derniers jours sont ainsi bloqués en Grèce.

D'après la police grecque, la Macédoine voisine, l'un des pays des Balkans situés sur la route des réfugiés vers l'Europe de l'Ouest, a laissé seulement 100 migrants entrer dans son territoire jeudi, alors que 3.000 autres attendent au point de passage frontalier.

Plus de 20.000 réfugiés et migrants sont éparpillés en Grèce.

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