---Les autorités françaises ont fait savoir vendredi qu'elles utiliseraient la force publique, si nécessaires, pour évacuer les 1 000 à 2 000 migrants installés dans la partie sud de la "Jungle" de Calais, dans le nord du pays." />
 

France/migrants : les autorités n'excluent pas l'évacuation forcée de la partie sud de la "Jungle" de Calais

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-02-20 à 10:53

PARIS, 19 février (Xinhua) -- Les autorités françaises ont fait savoir vendredi qu'elles utiliseraient la force publique, si nécessaires, pour évacuer les 1 000 à 2 000 migrants installés dans la partie sud de la "Jungle" de Calais, dans le nord du pays.

"Dans l'absolu, bien sûr, je prendrai un arrêté d'expulsion et j'utiliserai la force publique. Je ne l'utiliserai que si j'y suis contrainte", a expliqué la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, vendredi matin sur France Inter la préfète.

"Nous sommes dans une période où on a beaucoup moins d'arrivées de migrants. (...) Et actuellement, il y a vraiment une opportunité" pour "tenter cette opération", a-t-elle encore expliqué.

Mme Buccio avait annoncé vendredi dernier vouloir faire évacuer un millier de migrants (jusqu'à 2 000 selon l'association L'Auberge des migrants) de la partie sud de la "Jungle", soit 50% de la superficie totale, rappelle vendredi le journal Le Parisien.

Suite à cette annonce, huit associations avaient adressé jeudi une lettre au ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, demandant le report d'un démantèlement qui "ne fera qu'ajouter des tensions aux tensions", selon elles.

M. Cazeneuve a immédiatement réagi jeudi soir en expliquant que l'"évacuation de la zone sud doit être menée à bien" et qu'"elle le sera de façon progressive, dans le respect des personnes".

"Personne ne peut soutenir que (les) conditions indignes" dans lesquelles vivent les migrants de "la zone sud du campement de la lande (...) sont préférables à celles qui sont proposées dans le Centre d'accueil provisoire", a-t-il encore souligné.

Après leur évacuation, les migrants auront le choix d'intégrer soit le Centre d'accueil provisoire (CAP), qui offre "1 500 places en conteneurs chauffés ouvertes depuis janvier dans la partie nord du camp" et "près d'une centaine de Centres d'accueil et d'orientation (CAO) créés ailleurs en France", rappelait vendredi la radio Europe 1.

"Quelque 4 000 migrants vivent dans la "Jungle" située à l'est de Calais, et 1 100 au camp du Basroch à Grande-Synthe, dans l'espoir de gagner l'Angleterre", a rappelé enfin vendredi la radio.

 
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France/migrants : les autorités n'excluent pas l'évacuation forcée de la partie sud de la "Jungle" de Calais

Publié le 2016-02-20 à 10:53 | french.xinhuanet.com

PARIS, 19 février (Xinhua) -- Les autorités françaises ont fait savoir vendredi qu'elles utiliseraient la force publique, si nécessaires, pour évacuer les 1 000 à 2 000 migrants installés dans la partie sud de la "Jungle" de Calais, dans le nord du pays.

"Dans l'absolu, bien sûr, je prendrai un arrêté d'expulsion et j'utiliserai la force publique. Je ne l'utiliserai que si j'y suis contrainte", a expliqué la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, vendredi matin sur France Inter la préfète.

"Nous sommes dans une période où on a beaucoup moins d'arrivées de migrants. (...) Et actuellement, il y a vraiment une opportunité" pour "tenter cette opération", a-t-elle encore expliqué.

Mme Buccio avait annoncé vendredi dernier vouloir faire évacuer un millier de migrants (jusqu'à 2 000 selon l'association L'Auberge des migrants) de la partie sud de la "Jungle", soit 50% de la superficie totale, rappelle vendredi le journal Le Parisien.

Suite à cette annonce, huit associations avaient adressé jeudi une lettre au ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, demandant le report d'un démantèlement qui "ne fera qu'ajouter des tensions aux tensions", selon elles.

M. Cazeneuve a immédiatement réagi jeudi soir en expliquant que l'"évacuation de la zone sud doit être menée à bien" et qu'"elle le sera de façon progressive, dans le respect des personnes".

"Personne ne peut soutenir que (les) conditions indignes" dans lesquelles vivent les migrants de "la zone sud du campement de la lande (...) sont préférables à celles qui sont proposées dans le Centre d'accueil provisoire", a-t-il encore souligné.

Après leur évacuation, les migrants auront le choix d'intégrer soit le Centre d'accueil provisoire (CAP), qui offre "1 500 places en conteneurs chauffés ouvertes depuis janvier dans la partie nord du camp" et "près d'une centaine de Centres d'accueil et d'orientation (CAO) créés ailleurs en France", rappelait vendredi la radio Europe 1.

"Quelque 4 000 migrants vivent dans la "Jungle" située à l'est de Calais, et 1 100 au camp du Basroch à Grande-Synthe, dans l'espoir de gagner l'Angleterre", a rappelé enfin vendredi la radio.

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