BERLIN, 16 février (Xinhua) -- Mardi, la chancelière allemande Angela Merkel a mis en garde contre les solutions préconisant la fermeture des frontières nationales et a promis de se battre en faveur du plan conjoint Union européenne-Turquie visant à limiter l'afflux de réfugiés en Europe.

Faisant référence au plan d'action conjoint UE-Turquie convenu en novembre dernier, Mme Merkel a dit que le succès du sommet de l'UE, à Bruxelles, jeudi et vendredi, dépendra de la volonté des États membres de l'UE de coopérer ou non avec la Turquie pour faire face à la crise des réfugiés.

"Je me battrai de toutes mes forces pour que jeudi et vendredi, l'approche UE-Turquie devienne la meilleure solution pour aller de l'avant,'' a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou en visite à Berlin.

Elle a également mis en garde contre les mesures de substitution préconisées par le Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie et République tchèque) qui consisteraient à fermer les frontières entre la Grèce et la Macédoine et la Bulgarie, précisant que ces solutions nationales pourraient avoir de graves répercussions sur la Grèce, l'Union européenne et, par conséquent, l'espace Schengen.

Parallèlement, Mme Merkel a indiqué que le sommet de l'UE n'avait pas pour objet de parvenir à un accord sur de nouveaux quotas visant à une répartition équitable des réfugiés en Europe.

Mme Merkel subit d'énormes pressions dans son pays où on l'implore de limiter l'afflux de réfugiés. Elle est de plus en plus isolée au sein de l'UE car nombre de ses partenaires européens estiment que la crise des réfugiés a été aggravée par la politique de l'Allemagne consistant à accueillir les réfugiés à bras ouverts. Fin