La Grèce promet que les "hot spots" seront établis dans les temps

Publié le 2016-02-09 à 05:21 | french.xinhuanet.com

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ATHENES, 8 février (Xinhua) -- Le gouvernement grec a indiqué lundi que les cinq "hot spots", les centres où les migrants sont enregistrés, seront prêts sur les îles grecques avant le 15 février, une échéance convenue à l'automne 2015 avec les partenaires européens.

Par ailleurs, il a également annoncé que deux centres de répartition sur le continent seraient prêts avant l'échéance, malgré les manifestations des communautés locales.

"Le pays remplira ses engagements", a déclaré lundi le ministre de la Défense Panos Kammenos lors d'un point de presse à Athènes.

Il a ajouté que le gouvernement était ouvert au dialogue, mais qu'il n'y avait pas le temps pour de longues discussions, dans la mesure où des personnes meurent en mer Egée et où les survivants ont besoin d'aide sans délai. Selon le gouvernement, tous les "hot spots" sont des structures temporaires.

La déclaration de M. Kammenos avait lieu alors que les travaux de construction dans d'anciens camps militaires sont en cours et que des centaines de manifestants sont dans les rues sur l'île de Kos, ainsi qu'à Keratsini, dans la banlieue du Pirée, et dans un quartier de la ville de Thessalonique, au nord du pays, où les deux centres de répartition seront établis.

Dans la plupart des cas, les autorités municipales et les habitants se plaignent du fait que le plan a été réalisé sans consultation préalable des communautés locales.

Les ministres du gouvernement ont qualifié les réactions de "poussées xénophobes" d'une minorité d'habitants des localités. Parmi les manifestants à Keratsini figuraient lundi des députés et membres du parti d'extrême-droite Aube Dorée, mais à plusieurs occasions les manifestants ont rejeté toute affiliation avec ce parti.

Le gouvernement a également accusé les critiques de nuire à l'établissement des centres d'enregistrement pour des raisons financières.

Un total de 960 000 réfugiés sont entrés en Grèce via la Turquie depuis début 2015 en route vers d'autres pays européens, selon les dernières données officielles.

Le coût de la gestion des réfugiés et migrants au cours des derniers deux ans et demi a atteint 2,7 milliards d'euros (3,02 milliards de dollars) pour la Grèce, selon le ministre Kammenos.

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La Grèce promet que les "hot spots" seront établis dans les temps

Publié le 2016-02-09 à 05:21 | french.xinhuanet.com

ATHENES, 8 février (Xinhua) -- Le gouvernement grec a indiqué lundi que les cinq "hot spots", les centres où les migrants sont enregistrés, seront prêts sur les îles grecques avant le 15 février, une échéance convenue à l'automne 2015 avec les partenaires européens.

Par ailleurs, il a également annoncé que deux centres de répartition sur le continent seraient prêts avant l'échéance, malgré les manifestations des communautés locales.

"Le pays remplira ses engagements", a déclaré lundi le ministre de la Défense Panos Kammenos lors d'un point de presse à Athènes.

Il a ajouté que le gouvernement était ouvert au dialogue, mais qu'il n'y avait pas le temps pour de longues discussions, dans la mesure où des personnes meurent en mer Egée et où les survivants ont besoin d'aide sans délai. Selon le gouvernement, tous les "hot spots" sont des structures temporaires.

La déclaration de M. Kammenos avait lieu alors que les travaux de construction dans d'anciens camps militaires sont en cours et que des centaines de manifestants sont dans les rues sur l'île de Kos, ainsi qu'à Keratsini, dans la banlieue du Pirée, et dans un quartier de la ville de Thessalonique, au nord du pays, où les deux centres de répartition seront établis.

Dans la plupart des cas, les autorités municipales et les habitants se plaignent du fait que le plan a été réalisé sans consultation préalable des communautés locales.

Les ministres du gouvernement ont qualifié les réactions de "poussées xénophobes" d'une minorité d'habitants des localités. Parmi les manifestants à Keratsini figuraient lundi des députés et membres du parti d'extrême-droite Aube Dorée, mais à plusieurs occasions les manifestants ont rejeté toute affiliation avec ce parti.

Le gouvernement a également accusé les critiques de nuire à l'établissement des centres d'enregistrement pour des raisons financières.

Un total de 960 000 réfugiés sont entrés en Grèce via la Turquie depuis début 2015 en route vers d'autres pays européens, selon les dernières données officielles.

Le coût de la gestion des réfugiés et migrants au cours des derniers deux ans et demi a atteint 2,7 milliards d'euros (3,02 milliards de dollars) pour la Grèce, selon le ministre Kammenos.

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