Ouverture du procès de l'ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac

Publié le 2016-02-08 à 20:21 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 8 février (Xinhua) -- Le procès de l'ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac, poursuivi pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.

M. Cahuzac est accusé d'avoir dissimulé un compte bancaire personnel à l'étranger dont il avait publiquement nié l'existence à plusieurs reprises avant d'avouer et de présenter sa démission à François Hollande en mars 2013.

L'affaire débute en décembre 2012 lorsque le site d'information français Mediapart révèle que Jérôme Cahuzac détient un compte en Suisse non déclaré au fisc français. Ce compte aurait été vidé et l'argent aurait été placé dans une banque de Singapour. Alors en charge de la lutte contre la fraude fiscale en France, M. Cahuzac nie alors les faits et affirme à l'Assemblée nationale que les accusations sont fausses.

Il démissionnera finalement en mars 2013, suite à l'annonce de l'ouverture d'une enquête à son encontre pour blanchiment et fraude fiscale par le parquet de Paris.

Le 2 avril 2013, Jérôme Cahuzac publiera un communiqué dans lequel il indique avoir déclaré aux juges d'instruction en charge de l'affaire : "Je leur ai confirmé l'existence de ce compte et je les ai informés que j'avais d'ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l'intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n'a pas été abondé depuis une douzaine d'années, soit environ 600.000 euros, soit rapatriés sur mon compte bancaire à Paris".

L'ex-femme de Jérôme Cahuzac est également concernée par cette affaire et s'est acquittée de près de deux millions d'euros de redressement fiscal comme le rappellent lundi plusieurs médias français, dont le quotidien Le Monde.

Egalement accusé d'avoir minoré sa déclaration de patrimoine lors de son entrée au gouvernement français, Jérôme Cahuzac risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison et une amende de 2 millions d'euros.

french.xinhuanet.com

Ouverture du procès de l'ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac

Publié le 2016-02-08 à 20:21 | french.xinhuanet.com

PARIS, 8 février (Xinhua) -- Le procès de l'ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac, poursuivi pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.

M. Cahuzac est accusé d'avoir dissimulé un compte bancaire personnel à l'étranger dont il avait publiquement nié l'existence à plusieurs reprises avant d'avouer et de présenter sa démission à François Hollande en mars 2013.

L'affaire débute en décembre 2012 lorsque le site d'information français Mediapart révèle que Jérôme Cahuzac détient un compte en Suisse non déclaré au fisc français. Ce compte aurait été vidé et l'argent aurait été placé dans une banque de Singapour. Alors en charge de la lutte contre la fraude fiscale en France, M. Cahuzac nie alors les faits et affirme à l'Assemblée nationale que les accusations sont fausses.

Il démissionnera finalement en mars 2013, suite à l'annonce de l'ouverture d'une enquête à son encontre pour blanchiment et fraude fiscale par le parquet de Paris.

Le 2 avril 2013, Jérôme Cahuzac publiera un communiqué dans lequel il indique avoir déclaré aux juges d'instruction en charge de l'affaire : "Je leur ai confirmé l'existence de ce compte et je les ai informés que j'avais d'ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l'intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n'a pas été abondé depuis une douzaine d'années, soit environ 600.000 euros, soit rapatriés sur mon compte bancaire à Paris".

L'ex-femme de Jérôme Cahuzac est également concernée par cette affaire et s'est acquittée de près de deux millions d'euros de redressement fiscal comme le rappellent lundi plusieurs médias français, dont le quotidien Le Monde.

Egalement accusé d'avoir minoré sa déclaration de patrimoine lors de son entrée au gouvernement français, Jérôme Cahuzac risque une peine allant jusqu'à sept ans de prison et une amende de 2 millions d'euros.

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