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L'Afrique du Sud envisage de se retirer de la CPI

French.xinhuanet.com   2016-02-06 06:00:34      

PRETORIA, 5 février (Xinhua) -- L'Afrique du Sud déclare étudier la possibilité de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), l'accusant de viser injustement le continent africain.

Faisant cette annonce lors d'une rencontre avec la presse jeudi à Pretoria, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopéeraiton, Mait Nkoana-Mashabane, a toutefois ajouté que son pays examinerait cette questions de manière responsable et prudente.

"Nous allons consulter avec les essentielles agences et tirer une conclusion", a-t-ellle affirmé, en présentant les résultats du dernier sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba.

Elle a fait l'écho du président sud-africain Jacob Zuma, qui avait déclaré lors du dernier sommet de l'UA que l'Afrique du Sud ne peut plus rester au sein de la CPI vu les circonstances actuelles.

"L'Afrique du Sud révise sérieusement sa participation au Statut de Rome et annoncera sa décision en temps voulu", avait déclaré M. Zuma.

Mme Nkoana-Mashabane a expliqué que l'injustice de la CPI est l'un des sujets examinés par les chefs d'Etat africains à Addis Abeba, qui ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la manière dont la CPI traite les pays africains.

Elle a souligné que cela ne concerne pas seulement l'Afrique du Sud mais également d'autres pays africains.

"L'Afrique est très déçu par la manière dont les affaires sont menées par la CPI. (...) Nous pensons que les Africains ne veulement pas et ne croient pas en l'impunité. Toutefois, ce que nous observons est plus qu'une +Cour criminelle africaine+", a indiqué Mme Nkoana-Mashabane.

L'Afrique du Sud ont été aux prises avec la CPI à cause du mandat d'arrêt émis par celle-ci contre le président soudanais Omar al-Bachir lors du sommet de l'UA tenu en juin 2015 à Johannesburg.

Le gouvernement sud-africain a laissé partir le président al-Bachir, justifiant cette décision par le fait que selon les règles de l'UA, aucune organisation ne peut arrêter un chef d'Etat en exercice des pays africains.

L'Afrique du Sud est le premier pays africain à adhérer à la CPI.

Le Congrès national africain, parti au pouvoir en Afrique du Sud, a appelé le gouvernement à considérer le retait de la CPI en raison de la manière "dangereuse" et "arrogante" dont le continent africain est traité.

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L'Afrique du Sud envisage de se retirer de la CPI

Publié le 2016-02-06 à 06:00 | french.xinhuanet.com

PRETORIA, 5 février (Xinhua) -- L'Afrique du Sud déclare étudier la possibilité de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), l'accusant de viser injustement le continent africain.

Faisant cette annonce lors d'une rencontre avec la presse jeudi à Pretoria, la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopéeraiton, Mait Nkoana-Mashabane, a toutefois ajouté que son pays examinerait cette questions de manière responsable et prudente.

"Nous allons consulter avec les essentielles agences et tirer une conclusion", a-t-ellle affirmé, en présentant les résultats du dernier sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba.

Elle a fait l'écho du président sud-africain Jacob Zuma, qui avait déclaré lors du dernier sommet de l'UA que l'Afrique du Sud ne peut plus rester au sein de la CPI vu les circonstances actuelles.

"L'Afrique du Sud révise sérieusement sa participation au Statut de Rome et annoncera sa décision en temps voulu", avait déclaré M. Zuma.

Mme Nkoana-Mashabane a expliqué que l'injustice de la CPI est l'un des sujets examinés par les chefs d'Etat africains à Addis Abeba, qui ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la manière dont la CPI traite les pays africains.

Elle a souligné que cela ne concerne pas seulement l'Afrique du Sud mais également d'autres pays africains.

"L'Afrique est très déçu par la manière dont les affaires sont menées par la CPI. (...) Nous pensons que les Africains ne veulement pas et ne croient pas en l'impunité. Toutefois, ce que nous observons est plus qu'une +Cour criminelle africaine+", a indiqué Mme Nkoana-Mashabane.

L'Afrique du Sud ont été aux prises avec la CPI à cause du mandat d'arrêt émis par celle-ci contre le président soudanais Omar al-Bachir lors du sommet de l'UA tenu en juin 2015 à Johannesburg.

Le gouvernement sud-africain a laissé partir le président al-Bachir, justifiant cette décision par le fait que selon les règles de l'UA, aucune organisation ne peut arrêter un chef d'Etat en exercice des pays africains.

L'Afrique du Sud est le premier pays africain à adhérer à la CPI.

Le Congrès national africain, parti au pouvoir en Afrique du Sud, a appelé le gouvernement à considérer le retait de la CPI en raison de la manière "dangereuse" et "arrogante" dont le continent africain est traité.

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