SEOUL, 5 février (Xinhua) -- Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Yun Byung-Se, a rencontré vendredi les ambassadeurs des États-Unis, du Japon, de l'Australie et de l'Union européenne (UE) pour discuter d'un durcissement des sanctions à l'encontre de la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

La RPDC a effectué son quatrième essai nucléaire et annoncé un plan de lancement de satellite.

M. Yu a rencontré les ambassadeurs américain en Corée du Sud, Mark Lippert, japonais Koro Bessho, australien William Paterson ainsi que le chef de la délégation de l'UE, Gerhard Sabathil, selon un communiqué publié par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

Les diplomates ont examinée la possibilité d'un renforcement des sanctions de leurs pays contre la RPDC, de manière dissociée d'une éventuelle nouvelle résolution actuellement débattue au Conseil de sécurité de l'ONU, selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

Le ministère a ajouté que la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon et l'Australie souhaitent augmenter les restrictions unilatérales sur Pyongyang. Le Sénat américain devrait adopter prochainement une loi sur le durcissement des sanctions contre la RPDC.

Cette réunion peu commune fait suite à l'annonce mardi par Pyongyang de son plan de mettre en orbite un satellite d'observation entre le 8 et le 25 février.

Cette annonce survient un mois à peine après que la RPDC, le 6 janvier, eut déclaré testé pour la première fois une bombe H.

M. Yun et les autres diplomates étrangers ont discuté de leur volonté de voir des résolutions énergiques du Conseil de sécurité de l'ONU en réponse au nouvel essai nucléaire de la RPDC et à son annonce du nouveau plan de lancement de satellite.