France : le PM défend le projet de révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale

Publié le 2016-02-05 à 18:40 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 5 février (Xinhua) -- "Ce que nous réclament les Français, c'est de tout faire pour leur protection, ce qu'ils nous demandent, c'est l'unité, une unité sans faille", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls qui est monté ce vendredi matin à la tribune pour défendre le projet de révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale.

"Cette exigence d'unité, d'unité nationale, était au coeur des décisions prises dans la nuit même du 13 novembre : état d'urgence, rétablissement du contrôle aux frontières, mobilisation immédiate de nos forces de sécurité, de nos armées et de la Justice", a déclaré Manuel Valls venu défendre lui-même devant les députés un texte controversé.

Le gouvernement est "également prêt à restreindre la durée de prorogation à une période maximale de quatre mois, renouvelable", a ajouté le chef du gouvernement français.

"C'est une avancée par rapport à la loi de 1955, qui ne prévoit aucune limite temporelle. Chaque prolongation devra donc faire l'objet d'un projet de loi, préalablement examiné par le Conseil d'Etat et, à chaque fois, ouvert à un recours éventuel devant le Conseil constitutionnel", a-t-il précisé.

Inscrire l'état d'urgence dans la Constitution, c'est graver "dans le marbre" son "caractère exceptionnel", a affirmé Manuel Valls. "Nous graverons ainsi, selon l'expression consacrée, dans le marbre le caractère exceptionnel de l'état d'urgence", a déclaré le Premier ministre, alors que le gouvernement a présenté mercredi en Conseil des ministres une prolongation pour trois mois de l'état d'urgence décidé après les attentats du 13 novembre.

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Publié le 2016-02-05 à 18:40 | french.xinhuanet.com

PARIS, 5 février (Xinhua) -- "Ce que nous réclament les Français, c'est de tout faire pour leur protection, ce qu'ils nous demandent, c'est l'unité, une unité sans faille", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls qui est monté ce vendredi matin à la tribune pour défendre le projet de révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale.

"Cette exigence d'unité, d'unité nationale, était au coeur des décisions prises dans la nuit même du 13 novembre : état d'urgence, rétablissement du contrôle aux frontières, mobilisation immédiate de nos forces de sécurité, de nos armées et de la Justice", a déclaré Manuel Valls venu défendre lui-même devant les députés un texte controversé.

Le gouvernement est "également prêt à restreindre la durée de prorogation à une période maximale de quatre mois, renouvelable", a ajouté le chef du gouvernement français.

"C'est une avancée par rapport à la loi de 1955, qui ne prévoit aucune limite temporelle. Chaque prolongation devra donc faire l'objet d'un projet de loi, préalablement examiné par le Conseil d'Etat et, à chaque fois, ouvert à un recours éventuel devant le Conseil constitutionnel", a-t-il précisé.

Inscrire l'état d'urgence dans la Constitution, c'est graver "dans le marbre" son "caractère exceptionnel", a affirmé Manuel Valls. "Nous graverons ainsi, selon l'expression consacrée, dans le marbre le caractère exceptionnel de l'état d'urgence", a déclaré le Premier ministre, alors que le gouvernement a présenté mercredi en Conseil des ministres une prolongation pour trois mois de l'état d'urgence décidé après les attentats du 13 novembre.

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