La réponse à la crise des réfugiés de l'UE, c'est la mise en œuvre de la solution européenne, selon Mogherini

Publié le 2016-01-23 à 04:16 | french.xinhuanet.com

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DAVOS (Suisse), 22 janvier (Xinhua) -- Vendredi, la Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a déclaré que la véritable réponse à la crise des réfugiés au sein de l'UE consiste à essayer de réaliser la solution européenne, et de travailler à la mise en œuvre de la décision prise par l'UE.

Mme Mogherini a fait ces remarques lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial.

Elle a a ajouté que les dirigeants et les citoyens ont compris que sans l'UE et sans son unité, ''nous ne pourrons pas faire face aux problèmes du terrorisme, des migrants et des réfugiés.''

Mme Mogherini a souligné qu'en dépit du fait qu'il a fallu huit mois pour élaborer, à l'échelle européenne, une réponse cohérente à la crise des réfugiés, il est désormais de la responsabilité des gouvernements nationaux de mettre en œuvre cette réponse.

"Je ne considère pas le fait que cela ait pris si longtemps comme un échec. C'est un problème européen ; enfin, nous faisons quelque chose (...) nous devons mettre en œuvre la solution européenne,'' a-t-elle martelé.

"Jusqu'à présent, les réponses ou les solutions nationales n'ont pas permis d'aboutir à quelque chose. C'est la raison pour laquelle, il y a huit mois, nous avons tenté d'élaborer une solution européenne, qui n'a pas encore été mise en œuvre, et c'est bien là le problème,'' a poursuivi Mme Mogherini.

L'Europe doit choisir entre ''des arrivées chaotiques et désorganisées ou une réponse plus organisée,'' notamment une réponse humanitaire plus conséquente en Syrie, a déclaré le président du Comité international de secours américain David Miliband.

"La relocalisation fait partie de la réponse de l'Europe, mais n'est pas la seule réponse,'' selon M. Miliband. Par ailleurs, des études ont démontré que sur le vieux continent, la menace terroriste la plus forte émane de personnes qui sont nées en Europe.

Les centaines de milliers de personnes qui fuient la guerre en Ukraine et qui se réfugient en Pologne sont à l'origine d'une crise qui n'est pas prise en compte, a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski.

Le ministre a affirmé qu'il est important de se focaliser sur le conflit qui se déroule aux frontières orientales de l'Europe, ajoutant qu'en termes de réfugiés venant du sud, l'Europe a été prise de court, mais qu'en 2015, elle a réussi à s'organiser et commencé à traiter avec la Turquie.

Un certain de nombre de mesures ont été introduites par l'UE pour faire face à la crise des réfugiés, notamment l'adoption de deux dispositifs d'urgence visant à relocaliser dans d'autres États membres 160 000 personnes originaires des pays les plus affectés qui ont besoin d'une protection internationale.

Au début du mois de janvier, la Commission européenne a annoncé que seulement environ 0,17 % des demandeurs d'asile qui étaient arrivés en Grèce et en Italie avaient été relocalisés dans d'autres États membres.

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La réponse à la crise des réfugiés de l'UE, c'est la mise en œuvre de la solution européenne, selon Mogherini

Publié le 2016-01-23 à 04:16 | french.xinhuanet.com

DAVOS (Suisse), 22 janvier (Xinhua) -- Vendredi, la Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a déclaré que la véritable réponse à la crise des réfugiés au sein de l'UE consiste à essayer de réaliser la solution européenne, et de travailler à la mise en œuvre de la décision prise par l'UE.

Mme Mogherini a fait ces remarques lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial.

Elle a a ajouté que les dirigeants et les citoyens ont compris que sans l'UE et sans son unité, ''nous ne pourrons pas faire face aux problèmes du terrorisme, des migrants et des réfugiés.''

Mme Mogherini a souligné qu'en dépit du fait qu'il a fallu huit mois pour élaborer, à l'échelle européenne, une réponse cohérente à la crise des réfugiés, il est désormais de la responsabilité des gouvernements nationaux de mettre en œuvre cette réponse.

"Je ne considère pas le fait que cela ait pris si longtemps comme un échec. C'est un problème européen ; enfin, nous faisons quelque chose (...) nous devons mettre en œuvre la solution européenne,'' a-t-elle martelé.

"Jusqu'à présent, les réponses ou les solutions nationales n'ont pas permis d'aboutir à quelque chose. C'est la raison pour laquelle, il y a huit mois, nous avons tenté d'élaborer une solution européenne, qui n'a pas encore été mise en œuvre, et c'est bien là le problème,'' a poursuivi Mme Mogherini.

L'Europe doit choisir entre ''des arrivées chaotiques et désorganisées ou une réponse plus organisée,'' notamment une réponse humanitaire plus conséquente en Syrie, a déclaré le président du Comité international de secours américain David Miliband.

"La relocalisation fait partie de la réponse de l'Europe, mais n'est pas la seule réponse,'' selon M. Miliband. Par ailleurs, des études ont démontré que sur le vieux continent, la menace terroriste la plus forte émane de personnes qui sont nées en Europe.

Les centaines de milliers de personnes qui fuient la guerre en Ukraine et qui se réfugient en Pologne sont à l'origine d'une crise qui n'est pas prise en compte, a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski.

Le ministre a affirmé qu'il est important de se focaliser sur le conflit qui se déroule aux frontières orientales de l'Europe, ajoutant qu'en termes de réfugiés venant du sud, l'Europe a été prise de court, mais qu'en 2015, elle a réussi à s'organiser et commencé à traiter avec la Turquie.

Un certain de nombre de mesures ont été introduites par l'UE pour faire face à la crise des réfugiés, notamment l'adoption de deux dispositifs d'urgence visant à relocaliser dans d'autres États membres 160 000 personnes originaires des pays les plus affectés qui ont besoin d'une protection internationale.

Au début du mois de janvier, la Commission européenne a annoncé que seulement environ 0,17 % des demandeurs d'asile qui étaient arrivés en Grèce et en Italie avaient été relocalisés dans d'autres États membres.

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