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Face au terrorisme, l'Afrique doit unir ses efforts avec le soutien de la communauté internationale (PAPIER D'ANGLE)

French.xinhuanet.com   2016-01-19 14:55:44      

BEIJING, 19 janvier (Xinhua) -- L'attaque meurtrière de vendredi dernier perpétrée contre un hôtel et un restaurant dans le centre d'Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ainsi que trois autres attentats survenus lors des deux premières semaines de l'année en Afrique, montrent que le terrorisme prend une tournure de plus en plus inquiétante sur le continent et pose un sérieux nouveau défi pour le développement africain. Vaincre ce fléau exige que les pays africains conjuguent leurs efforts et que la communauté internationale apporte son soutien à l'Afrique.

L'attaque de Ouagadougou, qui a fait 29 morts dont de nombreux étrangers et plus de 30 blessés, est la première dans la capitale burkinabé et est d'ampleur inédite dans le pays. Il est à noter que cette attaque, revendiquée par le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) via un de ses groupes affiliés al-Mourabitoune, s'est produite avec en toile de fond une crise politique qui s'est déclenchée en octobre 2014 et a depuis ébranlé ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Vendredi dernier également, le groupe armé islamiste somalien shebab a pris d'assaut un camp du sud de la Somalie hébergeant des soldats de l'AMISOM - la Force de l'Union africaine (UA) dans le pays, faisant un grand nombre de morts.

Mercredi dernier, un attentat suicide a eu lieu dans un village de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, faisant au moins 13 morts. Cette attaque est soupçonnée d'avoir été perpétrée par le groupe terroriste nigérian Boko Haram.

Enfin le 7 janvier, plus de 50 personnes ont été tuées dans un attentat suicide mené contre un centre de formation des gardes-côtes libyens à Zliten, dans l'ouest de la Libye. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier depuis la révolte qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Cette attaque a été attribuée au groupe Etat islamique (EI).

Selon des observateurs, AQMI, basé depuis longtemps en Afrique du Nord, cherche à étendre sa sphère d'action vers le sud, ce qui fait craindre la création d'un "triangle noir" dans le centre du contient, avec Boko Haram en Afrique de l'Ouest et le groupe shebab en Afrique de l'Est.

Une telle expansion du terrorisme en Afrique s'explique, entre autres, par la faiblesse du contrôle des frontières entre les pays africains, par des divergences entre certains pays pour des raisons historiques, ainsi que par le manque de moyens financiers.

L'Afrique est aujourd'hui l'une des régions du monde qui connaissent une croissance très rapide. Sans équivoque, le terrorisme représente une menace à la confiance des investisseurs étrangers et à celle des Africains pour leur avenir, ce qui nuit au futur développement du continent. De plus, ne pas arriver à juguler la montée du terrorisme en Afrique risque également d'ouvrir une porte aux groupes extrémistes basés en Afrique qui cherchent à étendre leur influence au-delà du continent.

La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré la fin de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. La victoire de la lutte contre le virus Ebola a été remportée grâce à la mobilisation sans précédent de tous les pays africains et au soutien efficace apporté par la communauté internationale, y compris la Chine. Voilà un excellent modèle à suivre pour l'Afrique et la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Certainement, l'Organisation des Nations Unies a un rôle principal à jouer pour soutenir l'Afrique dans ses efforts afin de combattre les groupes extrémistes et le terrorisme, notamment en fournissant des moyens logistiques et des informations concernant les activités des groupes terroristes.

S'assurer que le développement de l'Afrique évite d'être piégé par le terrorisme correspond non seulement à l'intérêt de l'Afrique, mais également à celle de la communauté internationale. Celle-ci ne doit donc épargner aucun effort pour aider l'Afrique à relever le défi du terrorisme et à remporter enfin la lutte contre ce fléau.

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Face au terrorisme, l'Afrique doit unir ses efforts avec le soutien de la communauté internationale (PAPIER D'ANGLE)

Publié le 2016-01-19 à 14:55 | french.xinhuanet.com

BEIJING, 19 janvier (Xinhua) -- L'attaque meurtrière de vendredi dernier perpétrée contre un hôtel et un restaurant dans le centre d'Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, ainsi que trois autres attentats survenus lors des deux premières semaines de l'année en Afrique, montrent que le terrorisme prend une tournure de plus en plus inquiétante sur le continent et pose un sérieux nouveau défi pour le développement africain. Vaincre ce fléau exige que les pays africains conjuguent leurs efforts et que la communauté internationale apporte son soutien à l'Afrique.

L'attaque de Ouagadougou, qui a fait 29 morts dont de nombreux étrangers et plus de 30 blessés, est la première dans la capitale burkinabé et est d'ampleur inédite dans le pays. Il est à noter que cette attaque, revendiquée par le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) via un de ses groupes affiliés al-Mourabitoune, s'est produite avec en toile de fond une crise politique qui s'est déclenchée en octobre 2014 et a depuis ébranlé ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Vendredi dernier également, le groupe armé islamiste somalien shebab a pris d'assaut un camp du sud de la Somalie hébergeant des soldats de l'AMISOM - la Force de l'Union africaine (UA) dans le pays, faisant un grand nombre de morts.

Mercredi dernier, un attentat suicide a eu lieu dans un village de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, faisant au moins 13 morts. Cette attaque est soupçonnée d'avoir été perpétrée par le groupe terroriste nigérian Boko Haram.

Enfin le 7 janvier, plus de 50 personnes ont été tuées dans un attentat suicide mené contre un centre de formation des gardes-côtes libyens à Zliten, dans l'ouest de la Libye. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier depuis la révolte qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Cette attaque a été attribuée au groupe Etat islamique (EI).

Selon des observateurs, AQMI, basé depuis longtemps en Afrique du Nord, cherche à étendre sa sphère d'action vers le sud, ce qui fait craindre la création d'un "triangle noir" dans le centre du contient, avec Boko Haram en Afrique de l'Ouest et le groupe shebab en Afrique de l'Est.

Une telle expansion du terrorisme en Afrique s'explique, entre autres, par la faiblesse du contrôle des frontières entre les pays africains, par des divergences entre certains pays pour des raisons historiques, ainsi que par le manque de moyens financiers.

L'Afrique est aujourd'hui l'une des régions du monde qui connaissent une croissance très rapide. Sans équivoque, le terrorisme représente une menace à la confiance des investisseurs étrangers et à celle des Africains pour leur avenir, ce qui nuit au futur développement du continent. De plus, ne pas arriver à juguler la montée du terrorisme en Afrique risque également d'ouvrir une porte aux groupes extrémistes basés en Afrique qui cherchent à étendre leur influence au-delà du continent.

La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré la fin de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. La victoire de la lutte contre le virus Ebola a été remportée grâce à la mobilisation sans précédent de tous les pays africains et au soutien efficace apporté par la communauté internationale, y compris la Chine. Voilà un excellent modèle à suivre pour l'Afrique et la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Certainement, l'Organisation des Nations Unies a un rôle principal à jouer pour soutenir l'Afrique dans ses efforts afin de combattre les groupes extrémistes et le terrorisme, notamment en fournissant des moyens logistiques et des informations concernant les activités des groupes terroristes.

S'assurer que le développement de l'Afrique évite d'être piégé par le terrorisme correspond non seulement à l'intérêt de l'Afrique, mais également à celle de la communauté internationale. Celle-ci ne doit donc épargner aucun effort pour aider l'Afrique à relever le défi du terrorisme et à remporter enfin la lutte contre ce fléau.

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