ENTREPRENARIAT AFRICAIN
"Les relations entre les Etats se développent bien, mais le potentiel de partenariat entre les entreprises africaines et chinoises doit être pris en compte pour renforcer cette coopération [...]. Le secteur privé est le moteur économique pour faire avancer certaines questions. En Afrique, la population est très jeune. Pour qu'il y ait des emplois, un pays doit être suffisamment solide pour agir", a indiqué M. Silva.
Robert Dussey a pour sa part souhaité que la main-d'oeuvre africaine soit davantage associée aux projets chinois.
Lors de la sixième réunion ministérielle du FCSA qui a eu lieu jeudi à Pretoria, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, a surtout plaidé pour l'orientation de cette coopération vers l'intégration économique africaine, objectif poursuivi par l'Union africaine (UA) depuis sa création en 2002 après plus de 40 ans de résultats mitigés de l'Organisation de l'unité africaine (OUA).
"L'intégration régionale est un pilier très important et c'est l'un des domaines prioritaires de la coopération définie par la Chine et par l'Afrique", a-t-il indiqué à Xinhua.
Pour son homologue rwandaise, les pays africains doivent tirer parti de la coopération chinoise pas seulement d'un point de vue bilatéral, mais aussi pour faire avancer leur intégration continetale, un objectif extrêmement important, en particulier dans le domaine des infrastructures, où la Chine travaille beaucoup sur le continent. Pour être efficaces, les projets d'infrastructures doivent être intégrés dans une vision régionale, et non uniquement nationale, a-t-elle souligné.
C'est notamment le cas de grands projets de chemin de fer visant à relier plusieurs pays d'Afrique de l'Est.
Cette coopération serait particulièrement bénéfique pour le financement de projets dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) en cours et du premier programme décennal 2013-2023 de l'Agenda 2063 de l'UA.