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"Je suis fier d'être un pont entre la Chine et l'Afrique" (expert guinéen en acupuncture)

French.xinhuanet.com   2015-12-03 11:11:04      

BEIJING, 3 décembre (Xinhua) -- Expliquer en mandarin à ses amis chinois comment le plasmodium évolue dans le corps humain et apprendre à ses étudiants africains la théorie des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise, tel fut le quotidien du Professeur Sékou Camara depuis des dizaines d'années, agissant comme un pont reliant la Chine à l'Afrique.

"Je suis fier d'être un pont entre la Chine et l'Afrique", a déclaré M. Camara. Depuis 1973, date à laquelle il est venu en Chine pour étudier l'acupuncture, il n'a jamais été séparé de ce pays oriental. Maîtrisant très bien la langue chinoise, sans aucun accent, il se comporte toujours comme un Chinois : ponctuel, travailleur et pratique.

"En fait, on m'appelle en Guinée 'Sékou Chinois'. Je suis un demi-Chinois", a ajouté en plaisantant M. Camara, qui a été le premier acupuncteur de Guinée après ses études en Chine.

Au Guangdong, dans le sud de la Chine, il a rencontré Lai Cuiling et l'a épousée. Leur histoire d'amour est bien connue grâce au livre écrit par Mme Lai et à un feuilleton télévisé basé sur leur histoire d'amour

Formé en Chine, M. Camara a précisé que sa mission et son souhait étaient de promouvoir l'acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise en Afrique.

Depuis son retour en Guinée, il est chef du service d'acupuncture et de rééducation fonctionnelle du Centre Hospitalier universitaire Ignace Deen, le plus grand et le plus ancien de ce type dans le pays.

Il est également professeur à l'Université de Conakry où il enseigne l'acupuncture à des étudiants guinéens et même à ceux venus des pays voisins. Il a formé environ un millier d'étudiants africains, dont certains sont devenus d'excellents acupuncteurs qui transmettent la culture de la médecine traditionnelle chinoise en Guinée et dans d'autres pays africains.

Selon M. Camara, la médecine traditionnelle chinoise est devenue de plus en plus populaire en Guinée, parce qu'elle a un effet positif sur les maladies chroniques, et est beaucoup moins chère par rapport à la médecine occidentale.

Alors que la médecine traditionnelle chinoise est appréciée par de plus en plus de Guinéens, M. Camara s'est lancé dans la politique, en formant une alliance avec le parti au pouvoir.

Saluant les changements formidables de la Chine au cours des dix dernières années, il pense que l'Afrique doit s'inspirer de l'expérience de la Chine pour son développement. Il connaît très bien la Chine et la Guinée, et a beaucoup d'idées pour promouvoir le développement de son pays.

"Si tu n'es pas sur la scène politique, tes idées ne peuvent pas être mises en oeuvre", a-t-il expliqué. Quant à sa mission consistant à promouvoir l'acupuncture en Afrique, il pense l'avoir achevée à moitié. Ses étudiants ont pris le relais de cette cause, et il a beaucoup confiance en eux.

Concernant son épouse Mme Lai, sa carrière professionnelle s'est développée rapidement. Au bord de l'autoroute menant à l'aéroport, elle a créé la Polyclinique Feicui, qui figure parmi les meilleurs hôpitaux privés de Guinée. Dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola, la Polyclinique Feicui a été saluée par l'Organisation mondiale de la santé pour les mesures de précaution qu'elle a prises.

Concernant ses deux fils, M.Camara espère qu'ils pourront suivre ses pas et continuer leurs études en Chine, après celles suivies en France.

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"Je suis fier d'être un pont entre la Chine et l'Afrique" (expert guinéen en acupuncture)

Publié le 2015-12-03 à 11:11 | french.xinhuanet.com

BEIJING, 3 décembre (Xinhua) -- Expliquer en mandarin à ses amis chinois comment le plasmodium évolue dans le corps humain et apprendre à ses étudiants africains la théorie des méridiens de la médecine traditionnelle chinoise, tel fut le quotidien du Professeur Sékou Camara depuis des dizaines d'années, agissant comme un pont reliant la Chine à l'Afrique.

"Je suis fier d'être un pont entre la Chine et l'Afrique", a déclaré M. Camara. Depuis 1973, date à laquelle il est venu en Chine pour étudier l'acupuncture, il n'a jamais été séparé de ce pays oriental. Maîtrisant très bien la langue chinoise, sans aucun accent, il se comporte toujours comme un Chinois : ponctuel, travailleur et pratique.

"En fait, on m'appelle en Guinée 'Sékou Chinois'. Je suis un demi-Chinois", a ajouté en plaisantant M. Camara, qui a été le premier acupuncteur de Guinée après ses études en Chine.

Au Guangdong, dans le sud de la Chine, il a rencontré Lai Cuiling et l'a épousée. Leur histoire d'amour est bien connue grâce au livre écrit par Mme Lai et à un feuilleton télévisé basé sur leur histoire d'amour

Formé en Chine, M. Camara a précisé que sa mission et son souhait étaient de promouvoir l'acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise en Afrique.

Depuis son retour en Guinée, il est chef du service d'acupuncture et de rééducation fonctionnelle du Centre Hospitalier universitaire Ignace Deen, le plus grand et le plus ancien de ce type dans le pays.

Il est également professeur à l'Université de Conakry où il enseigne l'acupuncture à des étudiants guinéens et même à ceux venus des pays voisins. Il a formé environ un millier d'étudiants africains, dont certains sont devenus d'excellents acupuncteurs qui transmettent la culture de la médecine traditionnelle chinoise en Guinée et dans d'autres pays africains.

Selon M. Camara, la médecine traditionnelle chinoise est devenue de plus en plus populaire en Guinée, parce qu'elle a un effet positif sur les maladies chroniques, et est beaucoup moins chère par rapport à la médecine occidentale.

Alors que la médecine traditionnelle chinoise est appréciée par de plus en plus de Guinéens, M. Camara s'est lancé dans la politique, en formant une alliance avec le parti au pouvoir.

Saluant les changements formidables de la Chine au cours des dix dernières années, il pense que l'Afrique doit s'inspirer de l'expérience de la Chine pour son développement. Il connaît très bien la Chine et la Guinée, et a beaucoup d'idées pour promouvoir le développement de son pays.

"Si tu n'es pas sur la scène politique, tes idées ne peuvent pas être mises en oeuvre", a-t-il expliqué. Quant à sa mission consistant à promouvoir l'acupuncture en Afrique, il pense l'avoir achevée à moitié. Ses étudiants ont pris le relais de cette cause, et il a beaucoup confiance en eux.

Concernant son épouse Mme Lai, sa carrière professionnelle s'est développée rapidement. Au bord de l'autoroute menant à l'aéroport, elle a créé la Polyclinique Feicui, qui figure parmi les meilleurs hôpitaux privés de Guinée. Dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola, la Polyclinique Feicui a été saluée par l'Organisation mondiale de la santé pour les mesures de précaution qu'elle a prises.

Concernant ses deux fils, M.Camara espère qu'ils pourront suivre ses pas et continuer leurs études en Chine, après celles suivies en France.

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