En juin dernier, la Chine et la Hongrie ont signé un mémorandum d'accord sur la promotion de l'initiative, le premier document du genre signé entre la Chine et un pays européen.
La Pologne, le premier pays à avoir établi un partenariat stratégique avec la Chine parmi les nouveaux membres de l'Union européenne (UE), pourrait devenir un centre logistique pour l'initiative "la Ceinture et la Route" et servir d'ambassadeur des relations entre la Chine, l'Europe centrale et orientale et l'UE, a indiqué le président polonais Andrzej Duda.
Il a qualifié cette proposition de lien économique entre l'Asie et l'Europe d'idée ingénieuse et souligné que la Pologne se situait à un "emplacement très stratégique" pour cette initiative, ce qui pourrait selon lui contribuer à intensifier la coopération économique, le commerce et la circulation des marchandises et des services.
Selon des analystes, les PECO joueront un rôle essentiel dans l'initiative "la Ceinture et la Route".
Jasna Plevnik, vice-présidente du think tank croate Forum géoéconomique (GEOFO), a estimé que le cadre 16+1 était un nouveau modèle de coopération entre la Chine et les PECO.
Avec ce nouveau modèle, la Croatie peut tirer parti de ses avantages géographiques pour coopérer non seulement avec la Chine, mais aussi avec d'autres PECO.
"A l'heure où le monde traverse une période de grands changements et où l'Asie et la Chine deviennent un pôle de développement, le cadre '16+1' et l'initiative 'la Ceinture et la Route' devraient tous les deux offrir une opportunité à la Croatie", a-t-elle indiqué.