La France entre recueillement et traque des auteurs et complices des attentats de Paris (SYNTHESE)

Publié le 2015-11-17 à 04:06 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 16 novembre (Xinhua) -- Pendant que des milliers de Français se recueillent sur les lieux des fusillades et explosions qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi soir à Paris, les enquêtes se poursuivent pour traquer les auteurs et complices de ces attentats.

Dans la nuit du dimanche à lundi, les forces de l'ordre ont procédé à 168 perquisitions qui ont permis l'interpellation de 23 individus et la saisie d'une trentaine d'armes à feu selon le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

"Cette nuit, sur l'ensemble du territoire national les policiers et gendarmes avec l'appui des services de renseignement, ont procédé à 168 perquisitions administratives dans 19 départements, au domicile d'individus suspects à différent titre", a expliqué M. Cazeneuve qui faisait le point lundi sur la poursuite des enquêtes.

Le bilan est de : "23 individus interpellés et placés en garde à vue, 31 armes dont 19 armes de poing, 8 armes longues, 4 armes de guerre ont été saisies. Dix-huit découvertes de stupéfiants réalisées. Des ordinateurs, disques dur, éléments informatiques et téléphones portables ont également été saisis en vu d'être exploités", renseigne le ministre.

M. Cazeneuve a cité l'exemple d'un individu soupçonné de trafic d'armes et de soutien à la mouvance islamiste radicale qui a été identifié dans le département du Rhône. La perquisition à son domicile a permis d'après le ministre de l'Intérieur, la découverte d'une kalachnikov, de 3 pistolets automatiques, de munitions et de gilet par balle.

"Une perquisition a été menée au domicile des parents de l'objectif et a permis la découverte de plusieurs pistolets automatiques, de munitions, de brassards de police, de vêtements militaires et d'un lance-roquettes", a informé M. Cazeneuve.

Le ministre français a également signalé avoir déjà prononcé six déchéances de la nationalité française, 34 arrêtés d'expulsion à l'encontre de ressortissants étrangers liés à la mouvance djihadistes et "imams prêcheurs de haine", depuis le début de l'année 2015.

Le président français, François hollande qui s'est exprimé devant le Congrès lundi après-midi a déclaré que les commanditaires des attentats de Paris "doivent savoir que leur crime, loin de faire vaciller la résolution de la France renforce encore notre détermination à les détruire".

Selon lui la nécessité de détruire Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique) constitue un sujet qui concerne toute la communauté internationale et il a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant "cette volonté commune de lutter contre le terrorisme". Mais en attendant, le président français annonce que la France intensifiera ses opérations en Syrie.

"Hier soir j'ai donné l'ordre à 10 chasseurs bombardiers français de larguer leur bombe sur le fief de Daesh à Raqqa. Ils ont détruit un centre de commandement et un camp d'entraînement. Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir", a expliqué M. Hollande.

Il a également annoncé l'arrivée jeudi du porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée orientale, "ce qui triplera nos capacités d'action. Il n'y aura dans cette action, aucun répit et aucune trêve", a-t-il insisté.

Le président français a décidé de saisir dès mercredi le Parlement d'un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence de trois mois

Selon la presse française, cinq kamikazes dont quatre, morts vendredi soir dans lors des attentats ont été identifiés. Il s'agit d'Omar Mostefaï, un Français de 29 ans, Bilal Hadfi, un Français de 20 ans né en Belgique, de Samy Amino également un Français de 28 ans et un dénommé Brahil Abdeslam âgé de 31 ans. Le cinquième Abdeslam Salah, un Français né à Bruxelles en 1989, est en fuite.

La police française a diffusé depuis dimanche un appel à témoin concernant Abdeslam Salah. Sur l'appel qui circule sur internet, figure sa photo et filiation, décrit comme "individu dangereux" et faisant "l'objet de mandat de recherche internationale".

Selon les autorités, une centaine de corps des victimes des attaques de vendredi ont déjà été identifiées."103 corps ont été identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent", a déclaré dimanche, le Premier ministre français Manuel Valls.

Dans le cadre du deuil national de trois jours décrété par le président français, les drapeaux sont mis en berne et la minute de silence a été observée ce lundi dans les lieux publics en hommage aux victimes des attentats.

french.xinhuanet.com

La France entre recueillement et traque des auteurs et complices des attentats de Paris (SYNTHESE)

Publié le 2015-11-17 à 04:06 | french.xinhuanet.com

PARIS, 16 novembre (Xinhua) -- Pendant que des milliers de Français se recueillent sur les lieux des fusillades et explosions qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi soir à Paris, les enquêtes se poursuivent pour traquer les auteurs et complices de ces attentats.

Dans la nuit du dimanche à lundi, les forces de l'ordre ont procédé à 168 perquisitions qui ont permis l'interpellation de 23 individus et la saisie d'une trentaine d'armes à feu selon le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

"Cette nuit, sur l'ensemble du territoire national les policiers et gendarmes avec l'appui des services de renseignement, ont procédé à 168 perquisitions administratives dans 19 départements, au domicile d'individus suspects à différent titre", a expliqué M. Cazeneuve qui faisait le point lundi sur la poursuite des enquêtes.

Le bilan est de : "23 individus interpellés et placés en garde à vue, 31 armes dont 19 armes de poing, 8 armes longues, 4 armes de guerre ont été saisies. Dix-huit découvertes de stupéfiants réalisées. Des ordinateurs, disques dur, éléments informatiques et téléphones portables ont également été saisis en vu d'être exploités", renseigne le ministre.

M. Cazeneuve a cité l'exemple d'un individu soupçonné de trafic d'armes et de soutien à la mouvance islamiste radicale qui a été identifié dans le département du Rhône. La perquisition à son domicile a permis d'après le ministre de l'Intérieur, la découverte d'une kalachnikov, de 3 pistolets automatiques, de munitions et de gilet par balle.

"Une perquisition a été menée au domicile des parents de l'objectif et a permis la découverte de plusieurs pistolets automatiques, de munitions, de brassards de police, de vêtements militaires et d'un lance-roquettes", a informé M. Cazeneuve.

Le ministre français a également signalé avoir déjà prononcé six déchéances de la nationalité française, 34 arrêtés d'expulsion à l'encontre de ressortissants étrangers liés à la mouvance djihadistes et "imams prêcheurs de haine", depuis le début de l'année 2015.

Le président français, François hollande qui s'est exprimé devant le Congrès lundi après-midi a déclaré que les commanditaires des attentats de Paris "doivent savoir que leur crime, loin de faire vaciller la résolution de la France renforce encore notre détermination à les détruire".

Selon lui la nécessité de détruire Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique) constitue un sujet qui concerne toute la communauté internationale et il a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant "cette volonté commune de lutter contre le terrorisme". Mais en attendant, le président français annonce que la France intensifiera ses opérations en Syrie.

"Hier soir j'ai donné l'ordre à 10 chasseurs bombardiers français de larguer leur bombe sur le fief de Daesh à Raqqa. Ils ont détruit un centre de commandement et un camp d'entraînement. Nous poursuivrons ces frappes au cours des semaines à venir", a expliqué M. Hollande.

Il a également annoncé l'arrivée jeudi du porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée orientale, "ce qui triplera nos capacités d'action. Il n'y aura dans cette action, aucun répit et aucune trêve", a-t-il insisté.

Le président français a décidé de saisir dès mercredi le Parlement d'un projet de loi pour prolonger l'état d'urgence de trois mois

Selon la presse française, cinq kamikazes dont quatre, morts vendredi soir dans lors des attentats ont été identifiés. Il s'agit d'Omar Mostefaï, un Français de 29 ans, Bilal Hadfi, un Français de 20 ans né en Belgique, de Samy Amino également un Français de 28 ans et un dénommé Brahil Abdeslam âgé de 31 ans. Le cinquième Abdeslam Salah, un Français né à Bruxelles en 1989, est en fuite.

La police française a diffusé depuis dimanche un appel à témoin concernant Abdeslam Salah. Sur l'appel qui circule sur internet, figure sa photo et filiation, décrit comme "individu dangereux" et faisant "l'objet de mandat de recherche internationale".

Selon les autorités, une centaine de corps des victimes des attaques de vendredi ont déjà été identifiées."103 corps ont été identifiés, il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas été encore identifiées. Elles le seront dans les heures qui viennent", a déclaré dimanche, le Premier ministre français Manuel Valls.

Dans le cadre du deuil national de trois jours décrété par le président français, les drapeaux sont mis en berne et la minute de silence a été observée ce lundi dans les lieux publics en hommage aux victimes des attentats.

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