Le traité de Schengen est menacé et il devient urgent d'agir, selon Tusk

Publié le 2015-11-14 à 05:45 | french.xinhuanet.com

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LA VALETTE, 13 novembre (Xinhua) -- Le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué jeudi à La Valette que le traité de Schengen, qui autorise la libre circulation, était menacé et qu'il devenait urgent d'agir.

S'exprimant à la fin du sommet informel de l'Union européenne (UE) à La Valette, l'ancien Premier ministre polonais a déclaré : "Nous devons regagner le contrôle de la frontière extérieure en tant que condition préalable à la politique migratoire européenne".

Il a souligné que l'UE respecterait ses obligations envers les migrants, mais que sans enregistrement il n'y avait pas de droits. Par ailleurs, les demandeurs d'asile ne peuvent pas décider où ils recevront l'asile.

Les dirigeants de l'UE ont rappelé leur préoccupation au sujet du traité de Schengen alors que la Suède a réintroduit les contrôles aux frontières et que la Slovénie a construit une barrière de barbelés.

Interrogé sur ce qui doit être fait pour protéger le traité de Schengen, M. Tusk a expliqué qu'il fallait une mise en oeuvre effective des règlements, mais il a dit comprendre que les conventions de Dublin étaient défavorables à certains pays dans le contexte actuel d'afflux de migrants.

M. Tusk a ajouté que le sommet était axé sur les relations avec la Turquie et qu'il avait été convenu d'organiser un sommet des 28 pays de l'UE avec la Turquie le plus tôt possible. Il s'est dit confiant sur une relation mutuellement bénéfique.

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Le traité de Schengen est menacé et il devient urgent d'agir, selon Tusk

Publié le 2015-11-14 à 05:45 | french.xinhuanet.com

LA VALETTE, 13 novembre (Xinhua) -- Le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué jeudi à La Valette que le traité de Schengen, qui autorise la libre circulation, était menacé et qu'il devenait urgent d'agir.

S'exprimant à la fin du sommet informel de l'Union européenne (UE) à La Valette, l'ancien Premier ministre polonais a déclaré : "Nous devons regagner le contrôle de la frontière extérieure en tant que condition préalable à la politique migratoire européenne".

Il a souligné que l'UE respecterait ses obligations envers les migrants, mais que sans enregistrement il n'y avait pas de droits. Par ailleurs, les demandeurs d'asile ne peuvent pas décider où ils recevront l'asile.

Les dirigeants de l'UE ont rappelé leur préoccupation au sujet du traité de Schengen alors que la Suède a réintroduit les contrôles aux frontières et que la Slovénie a construit une barrière de barbelés.

Interrogé sur ce qui doit être fait pour protéger le traité de Schengen, M. Tusk a expliqué qu'il fallait une mise en oeuvre effective des règlements, mais il a dit comprendre que les conventions de Dublin étaient défavorables à certains pays dans le contexte actuel d'afflux de migrants.

M. Tusk a ajouté que le sommet était axé sur les relations avec la Turquie et qu'il avait été convenu d'organiser un sommet des 28 pays de l'UE avec la Turquie le plus tôt possible. Il s'est dit confiant sur une relation mutuellement bénéfique.

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