RANGOON, 18 octobre (Xinhua) -- Le gouvernement du Myanmar et huit groupes ethniques armés ont constitué deux commissions conjointes chargées de superviser l'Accord de cessez-le-feu national (NCA) conclu jeudi dernier.

Au terme de deux jours de discussions, il a été décidé de créer une Commission conjointe de supervision du cessez-le-feu, destinée à empêcher la résurgence des violences, et une Commission conjointe de dialogue pour l'union et la paix, destinée à faciliter le dialogue politique.

Les deux parties, qui se retrouveront à la mi-novembre, se sont également engagées à tout faire pour que les autres groupes armés non-signataires du NCA participent aux discussions et complètent le processus de paix. Elles doivent également mettre sur pied un cadre de travail politique d'ici 60 jours et entamer leur dialogue politique d'ici 90 jours.

Le NCA a été signé jeudi à Naypyidaw, la capitale administrative du pays. Les huits groupes signataires sont l'Union nationale karen (KNU), le Conseil de paix de l'Armée de libération nationale karen (KNLA), l'Organisation de libération des peuples Pa-o (PNLO), le Front démocratique des étudiants de Birmanie (ABSDF), le Front national chin (CNF), le Parti de la libération de l'Arakan (ALP), l'Armée bouddhiste démocratique karen (DKBA) et l'Armée shan du Sud (SSA-S) du Conseil de restauration de l'Etat shan (RCSS).

Les groupes non-signataires sont l'Organisation kachin pour l'indépendance (KIO), le Parti progressiste national karenni (KNPP), l'Armée nationale d'alliance démocratique (NDAA), le Nouveau Parti de l'Etat môn (NMSP), le Conseil national socialiste du Nagaland-Khaplang (NSCN-K), le Front de libération de l'Etat palaung (PSLF), l'Armée du Nord (SSA-N) du Parti progressiste de l'Etat shan (SSPP) et l'Armée unie de l'Etat wa (USWA).