Moscou appelle à poursuivre l'enquête sur le crash du vol MH17 de Malaysian Airlines

Publié le 2015-10-14 à 11:41 | french.xinhuanet.com

Taille du Texte
T+ | T-

RSS

Partager


 

 

MOSCOU, 13 octobre (Xinhua) -- Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mardi que la Russie était prête à participer à la prochaine enquête sur la tragédie du vol MH17 de Malaysian Airlines, qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine en juillet 2014.

"Nous sommes prêts [pour la suite de l'enquête]", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère, qui a noté qu'un certain nombre de questions demeuraient sans réponse.

"Le problème pourrait être réglé en poursuivant une enquête adaptée, avec la pleine participation des pays qui disposent d'éléments qui peuvent faire la lumière sur la catastrophe du vol MH17", a expliqué Mme Zakharova, qui a toutefois souligné qu'il était indiscutable que l'Ukraine était directement responsable de la tragédie pour ne pas avoir fermé son espace aérien à l'aviation civile.

Le rapport publié par le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV) plus tôt dans la journée a conclu que l'appareil du vol MH17 avait été abattu par un missile Buk. Le rapport n'a pas indiqué qui avait lancé le missile, mais a souligné que l'espace aérien au-dessus de l'est de l'Ukraine aurait dû être fermé à l'époque du crash.

Mme Zakharov a indiqué que la Russie était en train d'étudier le rapport et qu'elle avait toujours proposé de participer à l'enquête, une proposition qui avait été rejetée "sous différents prétextes".

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a critiqué l'enquête en la qualifiant de "partiale et délibérément incomplète".

"Nous n'avons jamais caché le fait que nous sommes très frustrés, par exemple, qu'aucun expert russe n'ait participé à cette enquête", a ajouté M. Peskov.

Une enquête criminelle supplémentaire sera menée par l'Equipe d'enquête conjointe pour déterminer le site exact de lancement du missile Buk. Cette équipe, dirigée par la police nationale néerlandaise et le procureur des Pays-Bas, compte également des experts australiens, belges, malaisiens et ukrainiens.

french.xinhuanet.com

Moscou appelle à poursuivre l'enquête sur le crash du vol MH17 de Malaysian Airlines

Publié le 2015-10-14 à 11:41 | french.xinhuanet.com

MOSCOU, 13 octobre (Xinhua) -- Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mardi que la Russie était prête à participer à la prochaine enquête sur la tragédie du vol MH17 de Malaysian Airlines, qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine en juillet 2014.

"Nous sommes prêts [pour la suite de l'enquête]", a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère, qui a noté qu'un certain nombre de questions demeuraient sans réponse.

"Le problème pourrait être réglé en poursuivant une enquête adaptée, avec la pleine participation des pays qui disposent d'éléments qui peuvent faire la lumière sur la catastrophe du vol MH17", a expliqué Mme Zakharova, qui a toutefois souligné qu'il était indiscutable que l'Ukraine était directement responsable de la tragédie pour ne pas avoir fermé son espace aérien à l'aviation civile.

Le rapport publié par le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV) plus tôt dans la journée a conclu que l'appareil du vol MH17 avait été abattu par un missile Buk. Le rapport n'a pas indiqué qui avait lancé le missile, mais a souligné que l'espace aérien au-dessus de l'est de l'Ukraine aurait dû être fermé à l'époque du crash.

Mme Zakharov a indiqué que la Russie était en train d'étudier le rapport et qu'elle avait toujours proposé de participer à l'enquête, une proposition qui avait été rejetée "sous différents prétextes".

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a critiqué l'enquête en la qualifiant de "partiale et délibérément incomplète".

"Nous n'avons jamais caché le fait que nous sommes très frustrés, par exemple, qu'aucun expert russe n'ait participé à cette enquête", a ajouté M. Peskov.

Une enquête criminelle supplémentaire sera menée par l'Equipe d'enquête conjointe pour déterminer le site exact de lancement du missile Buk. Cette équipe, dirigée par la police nationale néerlandaise et le procureur des Pays-Bas, compte également des experts australiens, belges, malaisiens et ukrainiens.

010020070770000000000000011100001347126031