Paris compte sur Alger pour réussir la Conférence sur le climat, selon Ségolène Royal

Publié le 2015-10-04 à 08:38 | french.xinhuanet.com

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ALGER, 3 octobre (Xinhua) -- La ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Ségolène Royal, qui a achevé samedi une visite de deux jours à Alger, a fait savoir que son pays comptait beaucoup sur l'Algérie pour réussir la Conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre prochains.

Et pour cause, argue la ministre en marge d'une rencontre qu'elle a eue avec le président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie est un pays "clé" dans le monde car en tant que pays producteur d'énergie fossile, elle investit beaucoup dans les énergies renouvelables, le traitement des déchets et l'assainissement de l'eau dans le cadre de la transition énergétique.

Au cours de sa visite, Mme Royal s'est également entretenue avec de hauts responsables algériens, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La COP21 est à la fois la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la 11e Conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au Protocole de Kyoto (CRP-11).

Ce sommet international doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l'objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.

De nos jours, les émissions de l'Algérie dues à l'usage des énergies fossiles sont de 2,97 tonnes de CO2 par habitant selon sa "fiche pays" de la COP 21 (contre 2,01 en 1990 soit une augmentation de 47%) et représentent 0,36% des émissions mondiales.

A titre de comparaison, les Etats-Unis émettent 16,15 tonnes par habitant de CO2 issu des énergies fossiles, et comptent pour 16% du total mondial.

Dans sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN, chaque pays devant formuler des propositions qui constitueront un apport clé aux négociations devant mener à un accord), l'Algérie se voit en mesure de parvenir à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 7 à 22%, à l'horizon 2030, sous condition de recevoir l'aide des pays anciennement industrialisés sous la forme d'un accès peu cher aux technologies permettant d'économiser l'énergie ou de passer à des sources bas-carbone.

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Paris compte sur Alger pour réussir la Conférence sur le climat, selon Ségolène Royal

Publié le 2015-10-04 à 08:38 | french.xinhuanet.com

ALGER, 3 octobre (Xinhua) -- La ministre française de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie Ségolène Royal, qui a achevé samedi une visite de deux jours à Alger, a fait savoir que son pays comptait beaucoup sur l'Algérie pour réussir la Conférence de Paris sur le climat (COP21), prévue du 30 novembre au 11 décembre prochains.

Et pour cause, argue la ministre en marge d'une rencontre qu'elle a eue avec le président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie est un pays "clé" dans le monde car en tant que pays producteur d'énergie fossile, elle investit beaucoup dans les énergies renouvelables, le traitement des déchets et l'assainissement de l'eau dans le cadre de la transition énergétique.

Au cours de sa visite, Mme Royal s'est également entretenue avec de hauts responsables algériens, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La COP21 est à la fois la 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la 11e Conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au Protocole de Kyoto (CRP-11).

Ce sommet international doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l'objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.

De nos jours, les émissions de l'Algérie dues à l'usage des énergies fossiles sont de 2,97 tonnes de CO2 par habitant selon sa "fiche pays" de la COP 21 (contre 2,01 en 1990 soit une augmentation de 47%) et représentent 0,36% des émissions mondiales.

A titre de comparaison, les Etats-Unis émettent 16,15 tonnes par habitant de CO2 issu des énergies fossiles, et comptent pour 16% du total mondial.

Dans sa Contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN, chaque pays devant formuler des propositions qui constitueront un apport clé aux négociations devant mener à un accord), l'Algérie se voit en mesure de parvenir à une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 7 à 22%, à l'horizon 2030, sous condition de recevoir l'aide des pays anciennement industrialisés sous la forme d'un accès peu cher aux technologies permettant d'économiser l'énergie ou de passer à des sources bas-carbone.

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