La France appelle à une enquête sur le bombardement meurtrier de l'hôpital de Kunduz en Afghanistan

Publié le 2015-10-04 à 01:18 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 3 octobre (Xinhua) -- La France a appelé samedi à une enquête sur la frappe aérienne qui a touché le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) dans la ville de Kunduz, en Afghanistan, dans la nuit de vendredi à samedi, et qui a entraîné la mort d'au moins neuf membres du personnel de l'ONG d'orginine française.

"La France appelle à ce qu'une enquête soit conduite dans les meilleurs délais sur les circonstances de ce drame", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, dans un communiqué.

"La France déplore les nombreuses victimes, dont neuf employés de Médecins sans frontières, causées par un bombardement sur l'hôpital de Kunduz en Afghanistan", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, tout en exprimant la solidarité de la France aux familles des victimes ainsi qu'aux blessés.

Au moins neuf employés de MSF ont été tués et près de 37 personnes grièvement blessées dans le bombardement de l'hôpital de l'ONG à Kunduz, ville afghane reprise aux Taliban par l'armée. Le bilan de ce raid mené par l'aviation américaine pourrait s'alourdir, car "de nombreux patients et membres du personnel manquent toujours à l'appel", a précisé MSF samedi.

Les Taliban se sont emparés lundi de certains quartiers de Kunduz, à quelque 250 km au nord de la capitale Kaboul, et l'armée afghane a débuté sa contre-offensive jeudi.

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La France appelle à une enquête sur le bombardement meurtrier de l'hôpital de Kunduz en Afghanistan

Publié le 2015-10-04 à 01:18 | french.xinhuanet.com

PARIS, 3 octobre (Xinhua) -- La France a appelé samedi à une enquête sur la frappe aérienne qui a touché le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) dans la ville de Kunduz, en Afghanistan, dans la nuit de vendredi à samedi, et qui a entraîné la mort d'au moins neuf membres du personnel de l'ONG d'orginine française.

"La France appelle à ce qu'une enquête soit conduite dans les meilleurs délais sur les circonstances de ce drame", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, dans un communiqué.

"La France déplore les nombreuses victimes, dont neuf employés de Médecins sans frontières, causées par un bombardement sur l'hôpital de Kunduz en Afghanistan", a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, tout en exprimant la solidarité de la France aux familles des victimes ainsi qu'aux blessés.

Au moins neuf employés de MSF ont été tués et près de 37 personnes grièvement blessées dans le bombardement de l'hôpital de l'ONG à Kunduz, ville afghane reprise aux Taliban par l'armée. Le bilan de ce raid mené par l'aviation américaine pourrait s'alourdir, car "de nombreux patients et membres du personnel manquent toujours à l'appel", a précisé MSF samedi.

Les Taliban se sont emparés lundi de certains quartiers de Kunduz, à quelque 250 km au nord de la capitale Kaboul, et l'armée afghane a débuté sa contre-offensive jeudi.

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