WASHINGTON, 2 octobre (Xinhua) -- Le vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Stanley Fischer, a estimé vendredi qu'aucun grand risque ne pèserait sur la stabilité financière dans un avenir proche, mais que la portée des outils macroprudentiels de la banque, qui n'ont pas encore été expérimentés, n'était pas suffisante.

"Les banques disposent de capitaux en nombre suffisant et de réserves de liquidités assez importantes, la marché de l'immobilier n'est pas surchauffé et les emprunts des ménages et des entreprises commencent tout juste à reprendre après des années de déclin ou de très faible croissance", a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par la Réserve fédérale à Boston.

M. Fischer a prévenu que le transfert d'activités d'institutions réglementées à des institutions moins réglementées pourrait entraîner de nouveaux risques et que les Etats-Unis ne disposaient toujours pas d'outils macroéconomiques pour prévenir l'accumulation cyclique de risques pour la stabilité financière.

Comme les outils macroprudentiels sont limités, la politique monétaire pourrait être la solution adoptée pour réduire les risques pour la stabilité financière, mais la mise en oeuvre de telles politiques entraîne des frais considérables, a-t-il noté.