G20 : adoption d'un plan d'action pour l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne
Publié le 2015-10-03 à 07:18 | french.xinhuanet.com
ISTANBUL, 2 octobre (Xinhua) -- Les ministres de l'Énergie et des ressources naturelles du G20 ont adopté vendredi un plan d'action visant à renforcer l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne, une région qui est confrontée à de graves pénuries d'électricité.
Le Plan d'action pour l'énergie du G20 a souligné l'importance d'un environnement favorable, propice à l'augmentation des investissements et à la croissance durable dans la région.
"Nous insistons sur la nécessité d'établir des partenariats public-privé, de tisser des liens associant les parties prenantes et de renforcer la volonté politique en faveur de l'accès à l'énergie", a déclaré le ministre turc de l'Énergie et des ressources naturelles Ali Riza Alaboyun aux journalistes au terme de la réunion de deux jours qui s'est tenue à Istanbul, la première à avoir rassemblé les ministres de l'Énergie du G20.
"L'amélioration de l'accès à l'énergie des pays de l'Afrique subsaharienne est extrêmement lente'', a-t-il fait remarquer. ''L'année dernière, l'amélioration n'a été que d'environ 1%''.
"Si le développement se poursuit au même rythme, la moitié des pays de l'Afrique subsaharienne continueront à vivre dans l'obscurité", a prévenu le ministre dont le pays assure la présidence du G20.
L'Afrique a besoin d'investissements pour produire 6 à 7 millions de kilowatts d'énergie supplémentaires par an, selon les experts.
M. Alaboyun a exhorté la Turquie et la Chine, qui assumera la présidence du G20 l'année prochaine, de coopérer en Afrique.
Au niveau mondial, plus de 1,1 milliard de personnes vivent sans accès à l'électricité et 2,6 milliards de personnes vivent sans appareils de cuisson salubres, une situation désastreuse qui les expose également à des problèmes sanitaires et environnementaux, selon l'Agence internationale de l'énergie.
En Afrique subsaharienne, plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'énergie, et 730 millions de personnes utilisent de la biomasse solide insalubre pour cuire leurs aliments.
