NEW YORK (Nations Unies), 1er octobre (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réitéré jeudi le soutien des Nations Unies aux îles du Pacifique qui sont particulièrement touchées par les conséquences du changement climatique et insisté une nouvelle fois sur le caractère crucial du Sommet de Paris sur le climat fin décembre.

"Il faut maintenant agir sur le changement climatique qui a un impact sévère sur la région Pacifique", a déclaré M. Ban à l'occasion d'une réunion du Forum des îles du Pacifique, en marge du débat général de l'Assemblée générale.

Selon lui, la Déclaration du Forum des îles du Pacifique sur le changement climatique a souligné à juste titre le besoin d'une responsabilité globale. "Maintenant, nous devons faire plus. Je continuerai à appeler les principales économies à être plus ambitieuses. Et j'insisterai sur la nécessité de porter notre attention sur les besoins des petits Etats insulaires en développement et des pays les moins développés", a-t-il dit.

Le chef de l'ONU a rappelé qu'il s'était rendu l'an dernier à Samoa et qu'il avait notamment visité le village de Lepa qui avait été endommagé par un tsunami en 2009. Selon lui, ce tsunami montre combien les petites îles sont durement frappées par les événements climatiques extrêmes et qu'il est urgent d'investir dans l'adaptation et l'atténuation du changement climatique.

"Les dangers continuent. Cette année, El Nino a causé de fortes sécheresses et des cyclones dans le Pacifique. Vos pays ont besoin de financements. Je fais tout mon possible pour veiller à ce que le Fonds vert pour le climat soit doté en capital et rendu opérationnel", a-t-il encore dit. "Il faut qu'il soit opérationnel avant la Conférence de Paris, avec des projets et un financement prêts à fonctionner, en particulier pour les plus vulnérables".

"L'ONU est également prête à soutenir votre région dans la réalisation du développement durable et de la résilience climatique", a dit Ban Ki-moon.

Selon lui, le sommet de Paris sur le climat "représentera un moment important - pas un point final - pour l'action climatique". "J'espère vraiment que les pays finaliseront un nouvel accord universel et significatif sur le changement climatique. Ceci est possible - mais il faudra une orientation claire et un leadership ferme de la part des chefs d'Etat et de gouvernement", a-t-il conclu.