La protection des réfugiés varie fortement selon les pays de l'UE, indique une étude

Publié le 2015-09-24 à 04:36 | french.xinhuanet.com

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BERLIN, 23 septembre (Xinhua) -- Les droits des réfugiés dans les pays de l'Union européenne (UE) varient fortement, dans la mesure où les prestations sociales et l'accès aux soins médicaux sont développés très différemment dans les Etats membres, selon une nouvelle étude comparative publiée mercredi.

Selon un exemple cité par l'institut Max Planck de droit social et de politique sociale, alors que le budget mensuel pour la participation à la vie sociale en Allemagne est de 143 euros (159 dollars) pour un demandeur d'asile, il est de 40 euros en Autriche et 12,50 euros en Pologne.

Il y a une directive obligatoire de l'UE, établissant les normes pour la réception de réfugiés. "Mais il est clair que les normes minimales sont appliquées différemment de pays à pays, ce qui a des conséquences relativement sévères sur les individus", déclare Ulrich Becker, directeur de l'institut Max Planck à Munich.

La comparaison des allocations montre non seulement l'écart entre les paiements en liquide, mais il est également clair que plusieurs pays n'ont pas fixé leurs prestations au niveau d'aide qui est généralement valable dans le pays, indique l'étude.

En Grande-Bretagne, par exemple, les demandeurs d'asile peuvent demander des prestations qui s'élèvent seulement à la moitié du niveau de l'aide sociale. En Suède, il y a des taux au jour le jour qui sont payés bien en-dessous du niveau de l'aide sociale, selon l'étude.

"C'est évidemment associé au risque d'échouer à respecter les critères de conformité pour un niveau minimum de subsistance", insiste l'étude.

Ce qu'il faut, c'est une politique d'asile européenne qui assigne des responsabilités pour l'admission des réfugiés d'une manière obligatoire et coordonnée, qui inclut également le fait que l'UE soutienne les Etats frontaliers dans la réception des réfugiés dans le cadre du système de Dublin, ajoute l'étude.

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La protection des réfugiés varie fortement selon les pays de l'UE, indique une étude

Publié le 2015-09-24 à 04:36 | french.xinhuanet.com

BERLIN, 23 septembre (Xinhua) -- Les droits des réfugiés dans les pays de l'Union européenne (UE) varient fortement, dans la mesure où les prestations sociales et l'accès aux soins médicaux sont développés très différemment dans les Etats membres, selon une nouvelle étude comparative publiée mercredi.

Selon un exemple cité par l'institut Max Planck de droit social et de politique sociale, alors que le budget mensuel pour la participation à la vie sociale en Allemagne est de 143 euros (159 dollars) pour un demandeur d'asile, il est de 40 euros en Autriche et 12,50 euros en Pologne.

Il y a une directive obligatoire de l'UE, établissant les normes pour la réception de réfugiés. "Mais il est clair que les normes minimales sont appliquées différemment de pays à pays, ce qui a des conséquences relativement sévères sur les individus", déclare Ulrich Becker, directeur de l'institut Max Planck à Munich.

La comparaison des allocations montre non seulement l'écart entre les paiements en liquide, mais il est également clair que plusieurs pays n'ont pas fixé leurs prestations au niveau d'aide qui est généralement valable dans le pays, indique l'étude.

En Grande-Bretagne, par exemple, les demandeurs d'asile peuvent demander des prestations qui s'élèvent seulement à la moitié du niveau de l'aide sociale. En Suède, il y a des taux au jour le jour qui sont payés bien en-dessous du niveau de l'aide sociale, selon l'étude.

"C'est évidemment associé au risque d'échouer à respecter les critères de conformité pour un niveau minimum de subsistance", insiste l'étude.

Ce qu'il faut, c'est une politique d'asile européenne qui assigne des responsabilités pour l'admission des réfugiés d'une manière obligatoire et coordonnée, qui inclut également le fait que l'UE soutienne les Etats frontaliers dans la réception des réfugiés dans le cadre du système de Dublin, ajoute l'étude.

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