La Hongrie entame la construction d'une clôture sur sa frontière avec la Croatie

Publié le 2015-09-19 à 01:14 | french.xinhuanet.com

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BUDAPEST, 18 septembre (Xinhua) -- La Hongrie a dépêché des centaines de soldats et de policiers à la frontière avec la Croatie et a commencé à construire une clôture dans la nuit, a déclaré vendredi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

En raison du fait que les trafiquants d'êtres humains n'ont pas renoncé et que le flux des migrants n'a pas diminué, la Hongrie doit s'attendre à un grand nombre de personnes sur ses frontières méridionales, a annoncé M. Orban sur Radio Kossuth.

Selon lui, la Hongrie ne pouvait pas obtenir de l'aide de ses voisins et des pays occidentaux, qui ont continué à critiquer la Hongrie pour ce qu'il a qualifié de "libéralisme suicidaire".

Il a également décrit un combat frontalier plus tôt cette semaine entre la police et les réfugiés hongrois comme un acte de terrorisme.

Des milliers de personnes originaires du Moyen-Orient et de l'Afrique se sont réunies dans des camps devant deux postes frontaliers, fermés depuis lundi minuit, entre la Hongrie et la Serbie.

Mercredi, la police anti-émeute hongroise a tiré des gaz lacrymogènes et des canons à eau sur des réfugiés manifestant qui tentaient d'entrer dans le pays par la frontière avec la Serbie.

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La Hongrie entame la construction d'une clôture sur sa frontière avec la Croatie

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BUDAPEST, 18 septembre (Xinhua) -- La Hongrie a dépêché des centaines de soldats et de policiers à la frontière avec la Croatie et a commencé à construire une clôture dans la nuit, a déclaré vendredi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

En raison du fait que les trafiquants d'êtres humains n'ont pas renoncé et que le flux des migrants n'a pas diminué, la Hongrie doit s'attendre à un grand nombre de personnes sur ses frontières méridionales, a annoncé M. Orban sur Radio Kossuth.

Selon lui, la Hongrie ne pouvait pas obtenir de l'aide de ses voisins et des pays occidentaux, qui ont continué à critiquer la Hongrie pour ce qu'il a qualifié de "libéralisme suicidaire".

Il a également décrit un combat frontalier plus tôt cette semaine entre la police et les réfugiés hongrois comme un acte de terrorisme.

Des milliers de personnes originaires du Moyen-Orient et de l'Afrique se sont réunies dans des camps devant deux postes frontaliers, fermés depuis lundi minuit, entre la Hongrie et la Serbie.

Mercredi, la police anti-émeute hongroise a tiré des gaz lacrymogènes et des canons à eau sur des réfugiés manifestant qui tentaient d'entrer dans le pays par la frontière avec la Serbie.

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