Intervention française en Syrie : une inflexion et non un changement de doctrine (Le Drian)

Publié le 2015-09-18 à 21:54 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 18 septembre (Xinhua) -- Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué que la décision de Paris d'effectuer des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie pour éventuellement y mener des frappes contre Daech correspond à une "inflexion" de la position française et non pas à "un changement de doctrine", lors d'un entretien au journal Le Monde paru vendredi.

"Il y a une inflexion, mais pas un changement de doctrine", a indiqué au Monde M. Le Drian.

"Depuis les débuts de la coalition et de notre opération 'Chammal' en Irak, Daech [acronyme arabe de l'Etat islamique (EI)] a beaucoup progressé vers l'ouest et sur le territoire syrien", a souligné le ministre.

"Cette progression va jusqu'à inquiéter l'axe Damas-Homs, sur la partie toujours tenue par les forces de Bachar Al-Assad. Si cette percée se produit, c'est le Liban qui sera menacé", a-t-il poursuivi.

"Ensuite, nous avons beaucoup d'éléments qui montrent qu'existent désormais des centres de formation des combattants étrangers non plus uniquement en vue de contribuer aux combats de Daech au Levant, mais pour intervenir en Europe, en France en particulier", a poursuivi M. Le Drian.

La France effectue depuis le mardi 8 septembre des vols de reconnaissance au-dessus du territoire syrien pour "établir ce que l'on appelle, en termes militaires, des 'dossiers d'objectifs' afin d'être en situation, le cas échéant, de frapper si nécessaire", a souligné le ministre, notant que le cadre légal de ces opérations "est l'article 51 de la Charte des Nations unies qui porte sur la légitime défense".

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Intervention française en Syrie : une inflexion et non un changement de doctrine (Le Drian)

Publié le 2015-09-18 à 21:54 | french.xinhuanet.com

PARIS, 18 septembre (Xinhua) -- Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué que la décision de Paris d'effectuer des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie pour éventuellement y mener des frappes contre Daech correspond à une "inflexion" de la position française et non pas à "un changement de doctrine", lors d'un entretien au journal Le Monde paru vendredi.

"Il y a une inflexion, mais pas un changement de doctrine", a indiqué au Monde M. Le Drian.

"Depuis les débuts de la coalition et de notre opération 'Chammal' en Irak, Daech [acronyme arabe de l'Etat islamique (EI)] a beaucoup progressé vers l'ouest et sur le territoire syrien", a souligné le ministre.

"Cette progression va jusqu'à inquiéter l'axe Damas-Homs, sur la partie toujours tenue par les forces de Bachar Al-Assad. Si cette percée se produit, c'est le Liban qui sera menacé", a-t-il poursuivi.

"Ensuite, nous avons beaucoup d'éléments qui montrent qu'existent désormais des centres de formation des combattants étrangers non plus uniquement en vue de contribuer aux combats de Daech au Levant, mais pour intervenir en Europe, en France en particulier", a poursuivi M. Le Drian.

La France effectue depuis le mardi 8 septembre des vols de reconnaissance au-dessus du territoire syrien pour "établir ce que l'on appelle, en termes militaires, des 'dossiers d'objectifs' afin d'être en situation, le cas échéant, de frapper si nécessaire", a souligné le ministre, notant que le cadre légal de ces opérations "est l'article 51 de la Charte des Nations unies qui porte sur la légitime défense".

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