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Le gouvernement sud-soudanais accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu

French.xinhuanet.com   2015-08-30 01:39:26      

KHARTOUM, 29 août (Xinhua) -- Le gouvernement du Soudan du Sud a accusé samedi les rebelles d'avoir violé le cessez-le-feu déclaré vendredi dernier par leur chef Riek Machar et d'avoir attaqué la capitale de l'Etat du Nil supérieur, riche en pétrole.

"Les rebelles ont attaqué vendredi nos positions à Malakal, mais nous les avons repoussés. Samedi, ils ont attaqué de nouveau la ville", a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement Michael Makuei, joint par téléphone par Xinhua.

"C'est une violation du cessez-le-feu stipulé dans l'accord de paix, et nous avons informé le comité de surveillance de la trêve de l'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est (IGAD) pour l'enregistrer", a ajouté Makuei.

Riek Machar avait déclaré vendredi un cessez-le-feu permanent et ordonné à tous ses partisans de s'engager totalement à le respecter d'ici samedi minuit.

Le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit a également déclaré qu'un cessez-le-feu permanent avec les rebelles devrait entrer en vigueur d'ici samedi minuit et ordonné à l'armée de cesser les opérations militaires contre les forces armées fidèles à M. Machar à travers le pays.

La semaine dernière, M. Machar a signé un accord de paix proposé par l'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est (IGAD) avec le secrétaire général du parti au pouvoir, Pagan Amum, à Addis Abeba, en Ethiopie, tandis que M. Kiir a signé cet accord mercredi à Juba tout en avertissant qu'il pourrait échouer.

L'accord de paix proposé par l'IGAD donne au gouvernement actuel la majorité à l'assemblée législative, le poste de président et 53% des portefeuilles ministériels.

Il propose pour les rebelles un nouveau poste de premier vice-président et 33% des portefeuilles ministériels, tandis que les 14% restants seraient alloués aux autres groupes d'opposition.

Toutefois, le document propose que 53% du territoire du Nil Supérieur (Etats de Jonglei, du Nil Supérieur et d'Unité), la principale région touchée par la guerre, soit administré par les rebelles, et 33% par le gouvernement actuel.

Juba a rejeté cette proposition de répartition des pouvoirs pour ces trois Etats, qui sont les plus grands producteurs de pétrole du Soudan du Sud.

Le Soudan du Sud a sombré dans la violence en décembre 2013 lorsque les combats ont éclaté entre les soldats fidèles au président M. Kiir et les déserteurs menés par l'ancien vice-président M. Machar.

Le conflit s'est rapidement transformé en guerre ouverte et les violences ont pris une dimension ethnique, la tribu Dinka de M. Kiir s'opposant à l'ethnie Nuer de M. Machar.

Les affrontements ont fait des milliers de morts au Soudan du Sud et ont forcé quelque 1,9 million de personnes à fuir leurs foyers.

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Le gouvernement sud-soudanais accuse les rebelles de violer le cessez-le-feu

Publié le 2015-08-30 à 01:39 | french.xinhuanet.com

KHARTOUM, 29 août (Xinhua) -- Le gouvernement du Soudan du Sud a accusé samedi les rebelles d'avoir violé le cessez-le-feu déclaré vendredi dernier par leur chef Riek Machar et d'avoir attaqué la capitale de l'Etat du Nil supérieur, riche en pétrole.

"Les rebelles ont attaqué vendredi nos positions à Malakal, mais nous les avons repoussés. Samedi, ils ont attaqué de nouveau la ville", a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement Michael Makuei, joint par téléphone par Xinhua.

"C'est une violation du cessez-le-feu stipulé dans l'accord de paix, et nous avons informé le comité de surveillance de la trêve de l'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est (IGAD) pour l'enregistrer", a ajouté Makuei.

Riek Machar avait déclaré vendredi un cessez-le-feu permanent et ordonné à tous ses partisans de s'engager totalement à le respecter d'ici samedi minuit.

Le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit a également déclaré qu'un cessez-le-feu permanent avec les rebelles devrait entrer en vigueur d'ici samedi minuit et ordonné à l'armée de cesser les opérations militaires contre les forces armées fidèles à M. Machar à travers le pays.

La semaine dernière, M. Machar a signé un accord de paix proposé par l'Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est (IGAD) avec le secrétaire général du parti au pouvoir, Pagan Amum, à Addis Abeba, en Ethiopie, tandis que M. Kiir a signé cet accord mercredi à Juba tout en avertissant qu'il pourrait échouer.

L'accord de paix proposé par l'IGAD donne au gouvernement actuel la majorité à l'assemblée législative, le poste de président et 53% des portefeuilles ministériels.

Il propose pour les rebelles un nouveau poste de premier vice-président et 33% des portefeuilles ministériels, tandis que les 14% restants seraient alloués aux autres groupes d'opposition.

Toutefois, le document propose que 53% du territoire du Nil Supérieur (Etats de Jonglei, du Nil Supérieur et d'Unité), la principale région touchée par la guerre, soit administré par les rebelles, et 33% par le gouvernement actuel.

Juba a rejeté cette proposition de répartition des pouvoirs pour ces trois Etats, qui sont les plus grands producteurs de pétrole du Soudan du Sud.

Le Soudan du Sud a sombré dans la violence en décembre 2013 lorsque les combats ont éclaté entre les soldats fidèles au président M. Kiir et les déserteurs menés par l'ancien vice-président M. Machar.

Le conflit s'est rapidement transformé en guerre ouverte et les violences ont pris une dimension ethnique, la tribu Dinka de M. Kiir s'opposant à l'ethnie Nuer de M. Machar.

Les affrontements ont fait des milliers de morts au Soudan du Sud et ont forcé quelque 1,9 million de personnes à fuir leurs foyers.

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