La castration chimique considérée comme peine contre les pédophiles dans un Etat australien
Publié le 2015-08-27 à 01:18 | french.xinhuanet.com
SYDNEY, 26 août (Xinhua) -- Un Etat australien envisage de recourir à la castration chimique, ou médication pour la suppression sexuelle, pour punir les pédophiles condamnés.
Un groupe de travail a été réuni en Nouvelle-Galles du Sud (NSW) pour étudier le recours au traitement anti-libidinaux dans le système correctionnel de la NSW et pour voir si les tribunaux peuvent en faire une sentence.
Le ministre de la Justice de la NSW, Troy Grant, a déclaré aux journalistes mercredi que toutes les options doivent être considérées pour protéger les enfants des abus.
"Une des statistiques inquiétantes qui a émergé de notre enquête est que 17% au moins des pédophiles récidivent dans les deux ans qui suivent (leur inculpation)", a déclaré M. Grant.
"La médication anti-libidinale seule n'est pas un remède universel, mais je veux être sûr que nous en faisons le meilleur emploi, associé à d'autres mesures fortes, pour empêcher la récidive".
"Si nous pouvons apporter des améliorations qui peuvent sauver ne serait-ce qu'un enfant de ce crime horrible, cela en vaudra la peine".
La castration chimique est actuellement utilisée en Australie sur la base du volontariat, mais il s'agit ici de la première proposition visant à faire des médicaments anti-libidinaux une sentence.
Les tribunaux de la NSW, du Queensland et de Victoria peuvent actuellement ordonner que des pédophiles, approchant la fin de leur peine de prison, soient évalués pour voir s'il est nécessaire de recourir à la voix médicamenteuse.

