BEIJING, 18 août (Xinhuanet) -- Pendant la guerre, les Japonais ont utilisé des armes de guerre biologique et procédé à des expérimentations mortelles sur les corps humains à travers une armée secrète, connue sous le nom de l'Unité 731. L'unité 731 était un centre de développement et de recherche d'armes biologiques et chimiques de guerre, menée par l'armée impériale japonaise.

Il s'agissait d'un centre japonais de guerre biologique en Chine et en Asie du Sud-Est, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Japon est responsable de certaines des pires atrocités de la région.

Le centre était situé dans le district de Pingfang de Harbin, la plus grande ville du Manchukuo appuyé par le Japon et aujourd'hui est le chef-lieu de la province du Heilongjiang, située dans le Nord-Est de la Chine.

Expérimentation humaine et guerre biologique au Japon

L'unité était officiellement connue comme département de la prévention épidémique et de la purification d'eau de l'armée du Kwantung.

Près de 270 mille personnes sont mortes dans ce centre qui conduisait des expérimentations humaines sur les civils et les officiers militaires capturés.

Se trouvaient parmi les victimes, des Chinois, des Coréens, des Mongoles et des Russes.

L'une des pires atrocités était les expériences de vivisections. Les prisonniers étaient disséqués vivants, sans anesthésie, pour étudier les effets des différentes procédures et maladies, comme les amputations ou les gangrènes. Les prisonniers infectés et vivisectés étaient des femmes enceintes, des personnes âgées, des enfants et des nourrissons.

Autres "centres d'intérêts" de l'unité comprenaient des essais d'armes. Les cibles humaines ont été utilisées pour tester les grenades placées à différentes distantes et différentes positions.