BEIJING, 15 août (Xinhua) -- Un criminel de guerre japonais a avoué avoir torturé des prisonniers et civils chinois et violé de dizaines de femmes chinoises, il y a 70 ans, selon l'Administration nationale des Archives.

Comme les autres confessions publiées en ligne sur un site dédié, Narumi Mitsui, né en 1920 au Japon, révèle qu'il s'est lancé dans l'opération agressive à l'encontre de la Chine en 1941.

Dans cette confession effectuée en 1954, il a détaillé comment il avait massacré et violé des prisonniers et civils, tué sept prisonniers dans la province du Hubei, en janvier 1943, décapitant au moins l'un d'entre eux.

Il rapporte avoir violé une femme chinoise, quatre fois, le mois suivant. En mars, il ajoute avoir fait irruption dans une maison, menacé une jeune fille chinoise de 16 ans avec son pistolet pour la violer, puis invité les autres soldats japonais à en faire de même

Plus tard le même mois, en éduquant de nouvelles recrues à la baïonnette, le criminel annonce avoir transpercé un Chinois. En septembre 1943, c'est un habitant chinois qu'il dit avoir empoisonné, avant que ses compatriotes ne dépècent sa poitrine et son ventre, et ne coupent ses jambes.

Un total de 31 confessions rédigées par des criminels de guerre japonais sont publiées en ligne sur le site de l'Administration nationale des Archives (www.saac.gov.cn), depuis mardi dernier, pour mettre au grand jour les crimes commis en Chine par le Japon, pendant la Seconde de Guerre mondiale. Fin