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France : Strasbourg s'impose comme capitale du Grand-Est

Publié le 2015-08-01 à 06:19 | french.xinhuanet.com

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STRASBOURG, 31 juillet (Xinhua) -- "Une région forte a besoin d'une capitale forte et cette nouvelle organisation présentée aujourd'hui par le Premier ministre tient compte de cet élément auquel, avec Roland Ries maire de Strasbourg et Robert Herrmann Président de l'Eurométropole, nous avons toujours été particulièrement attentifs", a déclaré vendredi dans un communiqué le député socialiste de Strasbourg Philippe Bies.

Le gouvernement français a présenté ce vendredi en Conseil des ministres ses premières décisions relatives au redécoupage des Régions françaises dont le nombre passera de 22 à 13 le 1er janvier 2016. Une réforme qui a particulièrement suscité le trouble en Alsace, région très attachée à son identité et réfractaire à l'idée de faire partie d'un grand ensemble aux côtés de la Champagne-Ardenne et de la Lorraine.

"Chaque territoire trouve ainsi sa place dans la nouvelle région tout en faisant définitivement de Strasbourg la capitale administrative et politique du grand Est", affirme dans son communiqué Philippe Bies qui avait fait voter à l'unanimité un amendement à la loi pour désigner Strasbourg comme chef-lieu de région.

Au-delà de leur appartenance politique, les élus alsaciens ne pouvaient pas concevoir que Strasbourg, siège du Parlement européen et du Conseil de l'Europe, ne soit pas également capitale de la nouvelle grande région du "Grand-Est". Une appellation que le président du conseil régional d'Alsace et ancien ministre, Philippe Richert, appelle de ses vœux en lieu et place de l'acronyme ALCA (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne) envisagé jusqu'ici. Il leur aura néanmoins fallu manoeuvrer pour défendre le statut de Strasbourg comme "Etat major" de la nouvelle grande région sans froisser la susceptibilité de leurs nouveaux partenaires régionaux.

"En cohérence avec son rôle de préfecture régionale, Strasbourg accueillera les sièges régionaux de plusieurs directions des services de l'Etat. Pour autant, il ne s'agira pas d'une centralisation sur Strasbourg", prend soin de souligner Philippe Richert, candidat aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains.

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