Donald Tusk, président du Conseil européen (Xinhua/Zhou Lei)
BRUXELLES, 13 juillet (Xinhua) -- Au terme d'une session marathon, le sommet de la zone euro s'est conclu lundi matin à Bruxelles par un accord pour un nouveau plan d'aide à la Grèce.
"Aujourd'hui, nous n'avions qu'un seul objectif: parvenir à un accord. Et au bout de 17 heures, nous en avons un. Nous allons continuer d'aider la Grèce", a lancé lors d'une conférence de presse Donald Tusk, président du Conseil européen.
Ce troisième plan d'aide à Athènes doit désormais être validé par plusieurs Parlements nationaux, dont celui de la Grèce, a noté M. Tusk. Ainsi, le Conseil européen va pouvoir mettre en branle le Mécanisme européen de stabilité (MES) et éviter à la Grèce à la fois d'être en banqueroute et de sortir de la zone euro.
"Il n'y aura pas de Grexit", a résumé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker lors de la même conférence de presse. Pour lui, "il n'y a ni gagnant, ni perdant. C'est un compromis, un arrangement européen typique".
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a précisé que le Parlement grec devait désormais adopter rapidement les textes nécessaires permettant la mise en oeuvre des réformes demandées par les créanciers.
"Si Athènes fait ça mardi ou mercredi, alors l'Eurogroupe pourra examiner tout ça mercredi. Puis les Parlements nationaux pourront avaliser le troisième plan d'aide. Enfin, des négociations sérieuses prendront place dans le cadre du MES", a détaillé M. Dijsselbloem.