Le ministre grec des finances justifie le "non" dans le référendum alors que la réunion de l'Eurogroupe s'achève sans résultat

Publié le 2015-07-02 à 08:14 | french.xinhuanet.com

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ATHENES, 1er juillet (Xinhua) -- Les dernières négociations d'urgence de l'Eurogroupe à propos d'un accord sur la dette grecque n'ont pas donné de résultats mercredi après-midi, les créanciers indiquant à Athènes que les discussions reprendraient après le référendum de dimanche sur l'offre faite par les institutions la semaine dernière.

Le ministre grec des finances Yanis Varoufakis a publié peu après un communiqué présentant les arguments du gouvernement d'extrême gauche pour un "non" au référendum.

Mardi à minuit, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré la Grèce en défaut de paiement, alors que les banques sont fermées et un contrôle des capitaux est instauré dans le pays depuis lundi.

Le responsable grec a expliqué que les négociations de cinq mois étaient dans une impasse "parce que les créanciers de la Grèce ont refusé de réduire notre dette publique non-remboursable, et ont insisté pour qu'elle soit remboursée 'paramétriquement' par les membres les plus faibles de notre société: leurs enfants, et leurs petits-enfants".

M. Varoufakis a noté que le FMI, le gouvernement des Etats-Unis, beaucoup d'autres gouvernements de par le monde, et des économistes indépendants considèrent que la dette grecque doit être restructurée. Il a attiré l'attention sur la déclaration de l'Eurogroupe de novembre 2012 disant que la dette devrait être restructurée, alors que maintenant l'Eurogroupe "refusait de s'engager à une restructuration de la dette".

Pourtant, depuis l'annonce du référendum samedi dernier, "l'Europe officielle a envoyé des signaux comme quoi ils sont prêts à discuter d'une restructuration de la dette".

Le ministre grec a estimé que ces signaux montraient que "l'Europe officielle, elle aussi, voterait 'non' à son offre 'finale'", se disant confiant que la Grèce resterait dans la zone euro et que les dépôts dans les banques grecques étaient en sûreté.

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