NAIROBI, 26 juin (Xinhua) -- La police kényane a déclaré qu'elle interrogeait actuellement 48 terroristes étrangers présumés dans la région du nord-est du pays, alors que les agences de sécurité ont intensifié la guerre contre le terrorisme et les autres défis sécuritaires dans le pays.
L'inspecteur général de la police, Joseph Boinett, a déclaré que 33 suspects ont été arrêtés à Garissa, 10 à Mandera et 5 dans le comté de Wajir, tous proches de la frontière somalienne.
"Les 48 étrangers continuent de subir des interrogatoires pour établir les raisons de leur présence dans le pays", a expliqué M. Boinett dans un communiqué publié vendredi à Nairobi.
Le chef de la police a expliqué que le renforcement du partenariat entre la police et les habitants a conduit à ce jour à l'arrestation des 48 étrangers, pour la plupart soupçonné d'être affilié à Al-Shebab.
Selon lui, un des prévenus est un survivant présumé de l'attaque contre l'attentat déjoué sur le camp militant à Lamu le 14 juin. M. Boinett a fait savoir que la police a arrêté Abdulhakim AbdulSamad, qui affirme être Britannique, né d'ancêtre arabe/somalien à Lamu.
Jeudi, le Kenya a tiré la sonnette d'alarme sur le flux de djihadistes étrangers alimentant l'extrémisme violent dans la région de la Corne de l'Afrique, et estime que ces étrangers ont compliqué la lutte contre le terrorisme.
Pour le vice-président kényan, William Ruto, la radicalisation de la jeunesse est soutenue par la facilité d'effectuer des transferts d'argent dans le monde entier et par l'utilisation des médias sociaux.
