Un journaliste norvégien arrêté au Yémen sera de retour en Norvège dimanche, selon les médias
Publié le 2015-04-19 à 08:33 | french.xinhuanet.com
OSLO, 18 avril (Xinhua) -- Le journaliste indépendant norvégien Raymond Lidal qui avait été arrêté fin mars au Yémen, a été libéré et sera de retour dans son pays dimanche, a rapporté samedi l'agence de presse norvégienne (NTB).
M. Lidal, âge de 28 ans, a été évacué du Yémen vendredi, avec d'autres ressortissants étrangers. Il est arrrivé en Allemagne samedi et regagnera la Norvège dimanche, a affirmé dimanche son père, Anton Lidal, à NTB.
M. Lidal, qui séjournait au Yémen avec un visa d'étudiant, avait été arrêté dans la capitale du Yémen, Sanaa, où il photographiait les bombardements saoudiens le 29 mars. Il aurait été accusé d'espionnage contre le groupe chiite houthi.
Le Norvégien a voyagé au Yémen en 2011 pour étudier la langue arabe. Il a commencé à travailler en 2012 en tant que journaliste indépendant et a écrit pour plusieurs médias norvégien, dont la radio publique NRK et un journal local Bergens Tidende.
La semaine dernière, le ministère norvégien des Affaires étrangères a affirmé qu'il connaîssait le cas de M. Lidal et suivait l'évoluation de l'affaire grâce à son ambassade à Riyad en Arabie saoudite, a indiqué NRK.
"Nous avons dit clairement aux autorités yéménistes qu'elles sont entièrement responsables de la vie et de la santé du citoyen norvégien tant qu'il est sous leur garde", a souligné le chef de la communication au ministère norvégien des Affaires étrangères Frode Andersen.
Pour rappel, le groupe houthi a pris le contrôle de Sanaa en septembre 2014. La situation sécuritaire au Yémen s'est sensiblement détériorée début mars 2015 quand les conflits ont éclaté dans plusieurs provinces dans le sud du pays.
Une coalition dirigée par l'Arabie saoudite a commencé fin mars des frappes aériennces contre les cibles houthies à Sanaa et dans d'autres villes, expliquant que les actions multinationales ont pour objectif d'obliger les Houthis à se retirer des villes qu'ils ont prises depuis l'année dernière.