Le gouvernement grec qualifie le nouvel accord avec l'Eurogroupe de nouvelle page de la coopération avec les créanciers

Publié le 2015-02-21 à 10:14 | french.xinhuanet.com

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ATHENES, 20 février (Xinhua) -- Le gouvernement grec a salué vendredi soir l'accord de principe conclu entre la Grèce et l'Eurogroupe à Bruxelles sur l'extension de quatre mois du plan de sauvetage de quatre ans et l'a qualifié de nouvelle page de la coopération avec les créanciers internationaux.

"La Grèce a tourné la page. Il a été prouvé que nous ne foncions pas droit dans le mur et que nous ne continuerions pas à signer accords sur accords", ont déclaré des sources gouvernementales aux médias locaux, évaluant pour la première fois la situation récente à Athènes.

"La Grèce tourne la page, l'Europe tourne la page", a déclaré le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis lors d'une conférence de presse à Bruxelles au sujet de l'accord de vendredi.

Athènes doit encore présenter aux partenaires de la zone euro une liste de réformes lundi pour ouvrir la voie à la ratification de l'accord par les parlements nationaux dans les jours à venir, ce qui accorderait à la Grèce un délai supplémentaire jusqu'à mai pour finaliser ses propositions concernant la collaboration avec ses prêteurs après le plan de sauvetage.

Le plan d'austérité de quatre ans et le programme de réforme qui soutiennent le pays criblé de dettes depuis 2010 expireront le 28 février, et sans un nouvel accord, le pays risque de faire faillite et de sortir de la zone euro.

La conclusion de cet accord intermédiaire a été saluée par la Grèce, qui considère que cette mesure va dans la bonne direction. L'accord fera la liaison entre le plan de sauvetage sur le point d'expirer et l'accord final que le nouveau gouvernement de gauche anti-plan de sauvetage de la Grèce souhaite signer avec la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international cet été sur la restructuration de la dette grecque.

M. Varoufakis et des sources gouvernementales à Athènes ont salué l'accord de vendredi en soulignant que celui-ci mettrait fin aux accords étouffants signés par les gouvernements précédents et les inspecteurs de la troïka.

Les représentants grecs ont interprété le texte publié à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe à Bruxelles comme mettant fin aux mesures d'austérité et aux engagements à atteindre des excédents primaires irréalistes.

D'un autre côté, la Grèce est déterminée à s'abstenir de prendre des mesures unilatérales qui pourraient faire dérailler ses réformes d'ajustement fiscal et de structuration visant à rétablir la croissance.

La Grèce a souligné qu'elle introduirait des politiques qui n'auraient aucun effet négatif sur le budget de l'Etat.

Les analystes politiques à Athènes ont commenté que, bien qu'il ne l'ait pas formulé comme tel, le nouveau gouvernement était bien obligé d'accepter la conclusion d'un accord de prolongation du plan de sauvetage sur le point d'expirer et les évaluations régulières des prêteurs en échange d'une aide vitale.

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